Cette structure active, indique-t-on, depuis le 24 septembre dernier. Les convoyeurs transportant les fonds de l'entreprise de production de la céramique se trouvant dans la localité d'El Achour sur les hauteurs d'Alger, ont fait l'objet d'une attaque à main armée le 21 novembre dernier, sur l'itinéraire menant vers la BEA. Cette énième affaire de braquage n'est pas encore totalement élucidée par les services de sécurité. N'empêche que cette affaire a été dévoilée aux médias, hier, lors d'un point de presse tenu au commissariat central d'Alger. L'objectif recherché par la police à travers la médiatisation de ce hold-up, est d'informer de la mise en place d'une nouvelle structure, en charge d'ailleurs de son traitement. Il s'agit de la nouvelle Brigade de recherche et d'intervention (BRI) active, indique-t-on, depuis le 24 septembre dernier et ayant son siège au niveau du commissariat central. La BRI dont le territoire de compétence se limite à la seule wilaya d'Alger a pour mission, ajoute-t-on, de s'attaquer de front à la criminalité organisée et au grand banditisme. Elle est composée d'un effectif puisé des rangs de la police judiciaire, formé à la maîtrise des techniques d'intervention. La BRI est composée, en outre, de trois sections, une section de recherche et d'intervention, une autre de logistique et une troisième dite de synthèse. Selon son premier responsable, le commissaire Baba, les éléments de la BRI ont déjà recensé deux affaires de braquage, l'une commise contre des employés d'origine chinoise travaillant pour le compte de l'Aadl, et l'autre braquage a eu pour cible un concessionnaire turc de vente de véhicules. M.Baba a également rendu publique hier la résolution par ses éléments d'une affaire de meurtre commis le 6 novembre dernier dans le quartier Aïssat-Mustapha de la localité de Réghaïa. Le lieu du crime est situé non loin d'un centre de distribution d'électricité de la Sonelgaz. Ce centre est équipé d'une caméra qui a filmé en direct la scène du meurtre dont a été victime un quinquagénaire de Bouira, assassiné, aux environs de 4h du matin, par deux jeunes d'Alger. Cependant, les agents de la Sonelgaz placés devant la caméra ont involontairement «bousillé» son contenu, du fait qu'ils ne sont pas totalement initiés à l'utilisation de ce matériel informatique. Ce qui n'a pas été d'un grand apport pour les éléments de la BRI qui ont retenu contre ces agents les griefs de non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime. «C'est un riverain de Réghaïa qui nous a informés de la découverte macabre du cadavre au visage méconnaissable», dira le commissaire Baba. Le quinquagénaire de Bouira a été en effet défiguré par ses agresseurs, ou plutôt par ses assassins au nombre de deux, qui ont usé d'un couteau de boucher dont la lame mesure quelque 18 cm. Une fois leur forfait accompli, les deux meurtriers se sont enfuis avec le véhicule de leur victime, qu'ils ont par la suite abandonné dans la localité de Bab Ezzouar. Il aura fallu un mois aux éléments de la BRI pour que leurs investigations aboutissent à l'arrestation des criminels répondant aux initiales de M.D. (18 ans) et F.M. (30 ans). Ces deux individus ont été appréhendés le 6 décembre dernier. Ils ont été placés sous mandat de dépôt suite à leur présentation devant le parquet, tandis que les trois agents de la Sonelgaz ont, quant à eux bénéficié de la liberté provisoire. D'autre part, l'officier Zrourou, chef de la section de police judiciaire (PJ) de Dar El Beida, présent à la conférence de presse tenue hier au commissariat central, a quant à lui rendu publique la résolution par ses éléments d'une tentative d'assassinat perpétrée à l'encontre de trois individus fonctionnaires d'une entreprise privée située dans la zone industrielle de ladite localité. Il relèvera, en outre que la police judiciaire de Dar El Beïda a également pu récupérer trois véhicules volés par des individus, désormais écroués. Quant au dernier intervenant lors de la conférence de presse d'hier, il s'agit du responsable de la PJ de Rouiba qui fera part de la recrudescence des vols par effraction dans la localité relevant de sa compétence. «En l'espace de deux mois, nos services ont eu à traiter quelque 11 affaires de vol par effraction», a-t-il souligné. Parmi ces affaires, il citera celle ayant ciblé, en date du 17 novembre dernier, des accessoires de huit véhicules garés dans le parking de la cité Eplf de Rouiba. Il citera également une autre affaire de vol par effraction commise à l'intérieur d'un cybercafé duquel on a subtilisé pas moins de 11 PC. «Ce délit a été commis par deux individus dont deux sont arrêtés et le troisième demeure en fuite», a-t-il conclu.