Les bombardements sont systématiques Hier, le mouvement au pouvoir dans la bande de Ghaza, a promis de «répondre à l'agression israélienne», au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu menait des «consultations» avec le chef d'état-major ainsi que les directeurs de l'Agence nationale de sécurité et du Conseil national de sécurité. Alors que l'armée israélienne prétend qu' «une pluie de roquettes tirées depuis Ghaza s'est abattue samedi matin sur Israël»,l'Etat hébreu a poursuivi sa politique de violences à l'égard de la population palestinienne, une nouvelle victime ayant été enregistrée hier dans l'enclave de Ghaza après des manifestations soutenues au niveau de la barrière érigée par les forces d'occupation. L'action dite de «représailles» a mobilisé des avions qui ont effectué plusieurs raids sur les maisons et les abris qualifiés de «positions du Hamas» mais également des chars dont les bombardements ont entraîné d'importants dégâts au sein de l'enclave. Le ministère de la Santé à Ghaza a annoncé la mort d'un jeune Palestinien et plusieurs autres blessés au cours de ces frappes israéliennes. Selon les indications d'une source proche des services de sécurité palestiniens, ces attaques aériennes israéliennes ont ciblé principalement trois zones dans la bande de Ghaza, occasionnant notamment des blessures plus ou moins graves à trois «combattants de la résistance». L'armée israélienne a affirmé, pour sa part, dans un communiqué,avoir relevé le tir de près d'une centaine de roquettes, lancées à partir de la bande de Ghaza en direction du territoire israélien. Mais elle a également déclaré que tous ces tirs ont été interceptés par son système de défense antimissiles tandis que les services de secours de l'occupation israélienne ont tenu à indiquer qu'il n'y a eu «aucune victime» après le tir des 100 roquettes. Prenant prétexte de cette escalade supposée, l'armée a multiplié les raids aériens et a expédié ses chars en vue de détruire «plusieurs postes militaires du Hamas». C'est la plus importante montée de tension depuis plusieurs semaines entre l'Etat hébreu et le Hamas palestinien dont les toutes dernières manifestations ont été particulièrement denses, vendredi dernier, quatre Palestiniens ayant été tués dont deux membres de la branche armée du parti alors que deux soldats israéliens auraient été «blessés». Hier, le mouvement au pouvoir dans la bande de Ghaza, a promis de «répondre à l'agression israélienne», au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu menait des «consultations» avec le chef d'état-major ainsi que les directeurs de l'Agence nationale de sécurité et du Conseil national de sécurité. Entre le Hamas et Israël, il y a eu déjà trois guerres depuis 2008, sans compter les innombrables regains de tensions qui préfigurent de jour en jour le risque d'un quatrième conflit, devenu de plus en plus probable, même si un cessez-le-feu sous l'égide de l'Egypte ou de l'ONU, annoncé par le Hamas mais jamais reconnu par Israêl, contribue chaque fois à éviter l'escalade. C'était encore le cas le 9 avril dernier avant que l'Etat hébreu, fidèle à ses méthodes, ne procède à une nouvelle réduction de la zone de pêche autorisée au large des côtes de Ghaza sous prétexte du tir d'une roquette visant son territoire. Pour l'heure, des discussions ont lieu au Caire où se trouve une délégation palestinienne du Hamas conduite par Yahya Sinwar afin de préserver la trêve obtenue par les dirigeants égyptiens. Trêve conditionnée par Israël qui rançonne aussi bien l'enclave de Ghaza que l'autorité dirigée par Mahmoud Abbas, en prélevant des sommes unilatéralement fixées sur les versements du Qatar ou les autres ressources palestiniennes, à la fin des manifestations engagées depuis mars 2018 contre le blocus de l'enclave et pour arracher le retour des réfugiés chassés de leurs terres depuis 1948. A ce jour, 270 Palestiniens ont payé de leur vie le droit de protester contre les «exactions de l'Etat hébreu...