La tutelle appelle à la reprise du travail et s'engage à satisfaire les revendications des travailleurs. Le ministère du Commerce a appelé, jeudi, les travailleurs du secteur qui observent une grève depuis mercredi à rejoindre leurs postes de travail après que le tribunal administratif d'Alger l'ait déclarée «illégale». La tutelle souligne qu'elle «s'engage à satisfaire la majorité des revendications convenues au préalable». Le ministère du Commerce a, dans un communiqué, informé les travailleurs du secteur affiliés au Syndicat national des travailleurs du secteur du commerce (Sntc) affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), qui observent une grève, que le tribunal administratif d'Alger a jugé «illégale» cette grève annoncée après un préavis du 30 avril 2019. Conformément à la décision de justice rendue le 8 mai 2019, le ministère appelle les travailleurs grévistes à rejoindre leurs postes de travail et affirme qu'il s'engage à «satisfaire la majorité des revendications convenues au préalable», a indiqué le communiqué. Il y est ajouté que «la porte du dialogue restera ouverte à tous les partenaires sociaux». Les agents de contrôle du secteur du commerce ont entamé cette grève, mercredi dernier, pour réclamer «l'amélioration des conditions de travail des agents de contrôle, notamment le système indemnitaire et la protection lors de l'exercice de leurs fonctions.» La grève, organisée les 8 et 9 mai par le Sntc, devra reprendre les 13, 14 et 15 mai en cours si les revendications ne sont pas prises en charge a averti le syndicat. Ce mouvement intervient suite au «refus par le ministère du Commerce de satisfaire les revendications des agents du commerce qui ont déposé un préavis de grève le 30 avril et observé des sit-in les lundi et mardi derniers», a déclaré le SG du Sntc, Ahmed Allali. Ce dernier a affirmé que «ces revendications ne sont pas nouvelles comme le prétend le ministère» et qu'elles sont axées sur le programme élaboré par les deux groupes de travail conjoints, composés de cadres de l'Administration centrale, de représentants de partenaires sociaux, qui sont le «Snapap», filière commerce et Syndicat national des travailleurs du commerce «Sntc». Le conseiller du ministre chargé de la communication, Samir Meftah, a indiqué que le partenaire social «n'a pas voulu poursuivre le dialogue et a présenté de nouvelles revendications irréalisables».