Après les citoyens dans de nombreuses cités HLM, c'est au tour des commerçants installés au marché de la foire et ses riverains, de crier au scandale à cause de pratiques licencieuses auxquelles s'adonnent des péripatéticiennes, dans des locaux commerciaux devenus des maisons closes de fortune. Ce lieu public est, rappelons-le, un endroit très affectionné pour ses prix bon marché par les familles qui viennent quotidiennement y faire des courses, particulièrement dans des magasins de tissus et de confection. Il est donc tout à fait compréhensible que ces commerçants s'inquiètent du devenir de leurs commerces qui commencent d'ailleurs à subir de sévères contrecoups. De même que ce marché est situé à proximité d'une école primaire et de plusieurs pâtés de maisons. On imagine forcément les désagréments qui s'ensuivent! Lassés d'attendre l'intervention des autorités pour mettre le holà à ce phénomène qui prend une ampleur dramatique, un groupe constitué de commerçants et d'habitants ont exposé, pour la dernière fois, ce problème. «Si aucune solution n'est envisagée, on se chargera de l'expulsion des intruses», ont-ils déclaré jeudi dernier aux élus. Au fond, cette situation est le fait de l'abandon par l'APC d'une trentaine de locaux vétustes, et son laxisme à l'égard des auteurs d'une vingtaine de locaux construits illicitement lors de la période du terrorisme. Ces locaux appropriés par la «force de l'occupation», sont une aubaine pour quelques truands qui, sans scrupules, maquent de jeunes femmes venues de nulle part! Il y aurait une centaines de maisons de rendez-vous dans le seul chef-lieu de wilaya! D'honnêtes citoyens ont toujours suggéré la démolition de ce marché délabré et la construction d'un siège de la commune. Pourtant, ce sont nullement les locaux commerciaux qui manquent quant à la compensation.