Dans un communiqué signé par son premier secrétaire national, Hakim Belahcel, le FFS a félicité le peuple algérien «pour cette formidable consécration» qu'il a qualifiée d'«un grand acquis qui vient couronner plusieurs semaines de grandes mobilisations et de sacrifices». Tout en soulignant que ce report a été une déception «d'une manière unilatérale par le régime», il reste qu'il constitue aux yeux du FFS, «une chance pour l'avenir démocratique de notre pays». Optimiste, le plus vieux parti d'opposition estime qu'«il n'y a pas de fatalité historique car les solutions existent, le vide constitutionnel est éphémère devant la gravité de la situation et l'impérative nécessité de prévoir des solutions politiques pacifiques et démocratiques». Le même communiqué a rappelé à l'endroit des tenants du pouvoir qu'«il est plus que temps aujourd'hui de se conformer à la volonté populaire, en engageant le pays dans une transition démocratique qui verra l'élection d'une Assemblée constituante souveraine et l'avènement de la IIe République». Pour ce faire, le FFS a appelé à l'organisation d'une conférence nationale de concertation et de dialogue «sans préalables», afin de cerner les contours d'un pacte politique consensuel. «Le FFS y travaille activement, un programme de rencontres avec les partis politiques, les organismes sociaux et les personnalités nationales indépendantes, est en phase de concrétisatio», conclut le communiqué du parti.