M. Guterres a assuré dans son courrier daté du 23 mai, que «l'ONU n'épargnerait aucun effort pour maintenir une position impartiale et préserver l'esprit et la lettre de l'accord conclu en Suède» notamment en ce qui concerne la désescalade à Hodeïda. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a assuré que son organisation agissait comme un «médiateur impartial» au Yémen, soulignant que l'envoyé spécial Martin Griffiths et lui-même prenaient «très au sérieux» les «inquiétudes légitimes» du gouvernement yéménite, ont rapporté des médias locaux. Répondant à la lettre qui lui a été adressée, la semaine passée, par le président Abd Rabbo Mansour Hadi, au sujet de la position de l'envoyé spécial onusien, Martin Griffiths, accusé de prendre le «parti» du mouvement Houthi, Antonio Guterres a souligné que «les Nations unies restent fermement engagées à servir de médiateur impartial et de confiance dans le processus de paix», ont ajouté les mêmes sources. Affirmant également «compter sur les parties pour rester engagées» dans le processus de règlement du conflit, M. Guterres a assuré que l'envoyé spécial, Martin Griffiths et lui-même prenaient «très au sérieux» les «inquiétudes légitimes» du gouvernement yéménite, ont poursuivi les médias locaux. Dans sa lettre, le président yéménite avait notamment accusé M. Griffiths de permettre aux éléments du mouvement d'Ansarullah de rester dans la ville de Hodeïda (Ouest) et dans son port, contrairement à ce que prévoit un accord conclu en décembre, sous l'égide de l'ONU en Suède. Les Nations unies avaient fait état, le 14 mai, du retrait des Houthis du port de Hodeïda et de deux autres ports proches, mais des responsables gouvernementaux avaient dénoncé une «manipulation», accusant le mouvement d'Ansarullah d'en remettre le contrôle à des garde-côtes, qui leur sont favorables. à ce propos, M. Guterres a assuré, dans son courrier daté du 23 mai, que «l'ONU n'épargnerait aucun effort pour maintenir une position impartiale et préserver l'esprit et la lettre de l'accord conclu en Suède».»Je peux aussi vous assurer que les Nations unies n'ont aucunement l'intention d'établir une administration internationale à Hodeïda», a souligné, en outre, le secrétaire général. Le conflit au Yémen oppose les forces progouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, au mouvement Houthi, qui contrôle notamment la capitale Sanaa. Le conflit a provoqué la mort des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires. Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance humanitaire, selon l'ONU.