Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a assuré que son organisation agissait comme un "médiateur impartial" au Yémen, après des critiques du président Abd Rabbo Mansour Hadi contre l'envoyé spécial onusien dans ce pays en guerre, selon une lettre obtenue dimanche. Tout en soulignant que l'envoyé spécial Martin Griffiths et lui-même prenaient "très au sérieux" les "inquiétudes légitimes" du gouvernement yéménite, M. Guterres a opposé une fin de non-recevoir à une lettre la semaine dernière de M. Hadi. Ce dernier y accusait le médiateur de l'ONU de prendre le parti des rebelles Houthis.