L'installation s'est déroulée en l'absence des représentants de ce parti. Le FLN ne semble pas près de lâcher prise sur «la manière» dont il a été procédé à l'installation, dimanche dernier, du nouvel exécutif de l'APC de Tizi Ouzou. En effet, ayant été «sacrifié» par le FFS, détenteur d'une majorité relative, qui a contracté des alliances avec le RND, le RCD et les indépendants, l'ex-parti unique remet en cause l'installation du nouvel exécutif de la municipalité de la capitale du Djurdjura. D'ailleurs, dans une requête adressée au chef de daïra, les élus FLN à l'APC de Tizi Ouzou, au nombre de cinq, demandent l'annulation pure et simple de la délibération de la réunion du 8 janvier écoulé, à l'issue de laquelle les vice-présidences et les commissions ont été mises sur pied. Le FLN rejette ainsi le poste du quatrième vice-président qui a été attribué à M.Hamid Malki, tête de liste. Les élus de la formation d'Abdelaziz Belkhadem motivent leur décision par le fait que l'installation s'est déroulée en l'absence des représentants de leur parti. «Après le premier exécutif proposé par le président de l'APC et rejeté par les douze, les mineurs de cette alliance contre-nature imposent un exécutif dans lequel eux ne figureront pas et ne seront à charge d'aucune commission. En politique, cela s'apparente à une manipulation habile dont la manoeuvre fera ravage et trouvera son application fatale lors de l'exercice présent», écrivent, dans une déclaration, les élus FLN à l'APC de Tizi Ouzou. Enfin, notons, par ailleurs, qu'avec ses nouvelles alliances, le FFS bénéficiera d'une majorité absolue, soit 18 sièges sur 23.
