Une bonne partie du programme 2002 sera réceptionnée au courant de cette année. Le directeur général de l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (Aadl), M.Kheireddine El Walid, a souligné que la totalité du programme 2001 de type location-vente, soit 20.000 logements, sera livrée au courant de cette année. Intervenant hier, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, M.El Walid a indiqué que «le temps n'est plus à la traîne. Nous devrons livrer les logements restants du programme 2001, soit 1400 logements, dans les plus brefs délais». Sur sa lancée, le directeur général de l'Aadl a en outre indiqué qu'une bonne partie du programme 2002 sera réceptionnée au courant de cette année. Plus explicite, et recourant au langage des chiffres, M.El Walid souligne que pour l'année 2006, son agence procédera à la livraison de 19.000 logements. Quant aux autres logements, ceux-ci seront réceptionnés au courant de l'année prochaine. Ainsi, par une simple opération logique, on déduit que la totalité des logement Aadl, programme 2001 et 2002, soit 55.000 logements, sera livrée au plus tard à la fin de l'année prochaine. En dépit de ces livraisons qui seront effectuées incessamment, il est néanmoins utile de souligner que les souscripteurs n'ont de cesse de mettre en exergue les retards accusés dans la réception de leurs logements. Pourtant, les responsables qui se sont succédé à la tête de cette agence affirment à chaque fois que la livraison sera faite dans les délais fixés. Pour rappel, lors d'un point de presse organisé au mois de mars 2005, M.El Walid avait affirmé que l'Aadl s'engage à livrer tout le programme 2001. Néanmoins, nous entamons bientôt le deuxième mois de l'année 2006 et il reste près de 1400 logements dudit programme. Cette réalité n'a d'ailleurs pas été niée par le directeur général de l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement. Ce dernier avance, à chaque fois que l'occasion le lui permet, les moult problèmes auxquels est confrontée l'Aadl. Il cite à cet effet le problème d'assiettes foncières qui, selon lui, sont généralement soit marécageuses soit rocailleuses. Un autre problème cité par Kheireddine El Walid est celui inhérent au manque de main-d'oeuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment. Ce problème s'est posé avec acuité dans les régions, notamment de Batna et de Sétif. «Dans ces wilayas, il est très difficile de trouver une main-d'oeuvre spécialisée dans les travaux du bâtiment» a-t-il souligné tout en tenant à rappeler que la maladie de la pneumonie atypique a également retardé l'avancement des travaux. D'autant plus que 45% des ouvriers activant actuellement dans les chantiers de l'Aadl sont des Chinois. A noter que la maladie du Sras (Syndrome de déficience respiratoire aiguë), a touché plusieurs pays du continent asiatique, dont la Chine. Il faut savoir dans cette optique que 45% du programme est confié à trois opérateurs chinois. Par ailleurs, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III, le directeur général de l'Aadl a évoqué le problème de sous-location. Cela est en effet, un véritable casse-tête chinois dont la presse nationale ne cesse de parler. «L'article 18, dira M.El Walid, interdit aux bénéficiaires de sous-louer leurs logements. Néanmoins, nous sommes en train de suivre cette affaire et des mesures vont être prises à l'encontre de tous ceux qui versent dans ce genre de trafic.» En ce sens, M.El Walid a indiqué que, suite à un cas souligné il y a de cela quelques jours, le directeur d'une agence immobilière a été saisi pour retirer de sa liste de location un logement appartenant à l'Aadl. Au sujet de l'attribution des locaux de commerce construits dans les sites Aadl, Kheireddine El Walid a déclaré qu'ils «seront mis en adjudication aux enchères publiques. La commission qui s'en chargera sera bientôt mise en place». Concernant le problème de sécurité auquel sont confrontés les bénéficiaires, sur les lieux mêmes de leurs habitations, le Dg de l'Aadl a noté que c'est à ces bénéficiaires mêmes de s'entendre pour la mise en place d'un système susceptible d'assurer leur sécurité. Aussi, des concierges seront-ils installés au niveau des sites Aadl revenant ainsi aux anciennes traditions. Toutefois, pour ce faire, «les syndics devront se concerter afin de régler définitivement cette histoire», a conclu M.Khereddine El Walid.