Quoi de plus beau que de finir le Festival du film européen sur une note d'espoir et de tolérance, de musique et d'amour ? En effet, c'est devant une salle comble que s'est achevé, vendredi soir, cet événement organisé conjointement par la commission de l'Union européenne et la société de distribution cinématographique Sora Production. Joyeux Noël de Christian Carion, histoire d'un cessez-le-feu et d'une fraternisation entre des belligérants le soir d'un Noël 1914, en pleine Première Guerre mondiale, a été ce bel exemple qui a su démontrer que l'art peut adoucir les coeurs et être un signe et un moyen fort de rapprochement. Tout comme le festival qui aura ainsi permis de mettre en valeur des grands moments émouvants devant l'écran. Autant de films qui nous ont, comme souligné au départ par Mohamed Latrèche, directeur artistique de Sora Production, émus, nous ont montré surtout à quel point les héros de ces films européens, vivent parfois des réalités très proches de celles que nous pouvons vivre, nous Algériens. Après avoir patiné longtemps, le cinéma a acquis enfin ses lettres de noblesse en se démarquant ainsi cette fois-ci dans le sillage du festival initié par la Commission européenne. Gageons que la prochaine édition sera sinon plus riche que celle-ci, ponctuée par plus de rencontres avec des réalisateurs et comédiens pour qu'il y ait cette confrontation et cet échange positif d'idées. Pour l'amour tout simplement du cinéma. Un rendez-vous qu'on notera désormais dans notre agenda. Que cette première ne soit donc pas la dernière.