Les indiscrétions des coulisses de l'hôtel de ville de la commune de Annaba, se sont finalement avérées vraies. En effet, l'adjoint en charge de l'administration et des finances de l'Assemblée populaire communale de Annaba, Tahar Merabti, a été désigné jeudi, à la majorité absolue des membres de l'exécutif communal. La désignation du nouveau locataire de la mairie du chef-lieu de la commune de Annaba, est intervenue suite à la démission de l'ex-P/APC, Farid Merabet, qui a préféré se retirer. Une décision devant éviter un blocage inévitable de cette collectivité locale. Le nouveau maire de la commune de Annaba a été installé dans ses nouvelles fonctions par le wali de Annaba. Par ailleurs, selon certains échos d'ici et d'ailleurs, plusieurs présidents de conseils municipaux seraient tentés, pour ne pas dire encouragés à déposer leurs démissions, au motif de blocages au sein de leurs Assemblées populaires communales. Ce blocage, qui caractérise, entre autres, l'APC de Aïn-Berda, dont le président n'a pas eu le courage de déposer sa démission. Situation qui a nécessité l'intervention du chef de l'exécutif, Toufik Mezhoud, En effet, jeudi, le commis de l'état, a mis fin aux fonctions de Rabaï Mehaouchi, président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Aïn Berda. Une décision prise pour, outre, le désaveu dont fait objet le P/APC, le blocage du conseil municipal, ceci n'étant pas uniquement les motivations de cette décision, mais aussi l'implication de ce P/APC dans plusieurs affaires de corruption, à l'origine de poursuites judiciaires. Par ailleurs, et selon une source interne à l'APC d'Ain El Berda, la décision de wali d'Annaba, n'a rien à voir avec les poursuites judiciaires engagées à l'encontre du maire déchu. Il s'agit plutôt d'une décision relative à l'activité de l'Assemblée populaire communale, gelée par la majorité des élus, en raison des problèmes de gestion qui la caractérisent. Ces derniers mois, la commune de Aïn-Berda, chef-lieu de daïra de surcroît, connaît un blocage total. Cette mesure a été acceptée par les élus de l'APC, qui ont décidé de reprendre l'exercice de leurs fonctions, en attendant la nomination d'un nouveau maire. «La priorité reste d'assurer le bon fonctionnement de cette collectivité locale dans l'intérêt de ses citoyens», nous dit-on.