Le président de l'Assemblée populaire communale (P/APC) d'El Hadjar, Mebarek Benhamed, a été suspendu de ses fonctions par le wali de Annaba, Toufik Mezhoud. Cette décision a pris effet le mercredi 7 novembre courant, selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya. Celle-ci explique que cette suspension est motivée par les poursuites judiciaires dont fait l'objet l'édile de cette collectivité locale. Il est accusé notamment d'«abus de pouvoir» et d'attribution de logements ruraux à des personnes ayant déjà bénéficié de ce type de logements. Affaire qui fait l'objet actuellement d'un traitement par la justice. Cette suspension intervient une vingtaine de jours après celle du maire de Aïn Berda, Rabei Mehaouchi, d'obédience FLN. Cette commune était jusque-là en butte à des luttes intestinales. Les opposants au maire, deux tiers des 19 membres que compte la commune de l'ex-Penthievre, avaient décidé de geler leurs activités jusqu'au départ de leur président. Ce dernier est accusé de «dilapidation de deniers publics et de corruption». L'annonce de cette suspension a été faite, il y a une quinzaine de jours, par le wali lors de l'installation du nouveau maire de Annaba, Tahar Merabti, en remplacement de Farid Merabet, contraint à la démission, en raison des énormes pressions qu'il subissait depuis un certain temps de la part de la majorité des membres de l'APC de Annaba. Pourtant, ils sont du même parti que lui, le FLN, qui dispose de 39 membres sur les 43 que compte la collectivité locale de la quatrième ville du pays. A. Bouacha