Tahar Mérabti, un chevronné de l'administration depuis de longues années occupant le poste du secrétaire général de l'hôtel de ville de Annaba a été placé récemment par le wali, Toufik Mezhoud, au poste de nouveau maire de la ville de Annaba, à l'issue d' un vote municipal de la majorité des membres de l'exécutif communal au nombre de 43 élus, dont 39 FLN, a appris la rédaction de la Nouvelle République. Ceci, en application de la loi n°11-10 du 20 Rajab 1432, correspondant au 22 juin 2011, relative à la commune. Après un retrait de confiance de la totalité des membres de l'exécutif municipal visant l'ancien président de l'APC, Farid Mérabet, et suite au nombreuses accusations portées contre lui par les habitants annabis et par ses proches collaborateurs sur sa mauvaise gestion des fonds et biens de la commune en état de déliquescence à tous les niveaux, à savoir l'état des routes, de l'éclairages, de l'environnements et autres secteurs sensibles depuis son intronisation à la tête de l'hôtel de ville. Celui-ci a choisi, devant cet état de fait, de déposer sa démission auprès de la wilaya en question. Le choix des membres de l'APC s'est porté sur Mérabti en tant que nouveau maire de Annaba, compte tenu de son expérience avérée dans cette mairie afin de réaliser un vrai développement local et redonner à la ville son vrai visage d'antan. Aussi, il est à souligner que le P/APC de Aïn-Berda, Mehaouchi Rabie, a été de son côté suspendu jeudi dernier par le wali de Annaba, suite à des rapports l'accusant de dilapidation des deniers publics et abus de fonction. Ils sont pas moins de 14 membres sur les 19 élus FLN et RND de cette APC à boycotter le conseil communal. Ces derniers reprochent au maire plusieurs griefs, notamment le volet développement, l'octroi de marchés douteux et la non-validation des cahiers des charges par la commission, notamment en matière d'achat. Ce sont, semble-t-il, 7 élus condamnés récemment par la justice dans des affaires, mais ils sont restés en activité au sein de cette collectivité par la force, dit-on.