L'absence de planification, la baisse du pouvoir d'achat, le coût du mètre carré très élevé constituent les principaux facteurs ayant influé négativement sur un secteur aussi névralgique que l'habitat. Dans ce cadre, le programme relatif à l'habitat promotionnel connaît une véritable dégradation ces dernières années en dépit de la mévente due essentiellement au coût très élevé du logement. A ce titre, la wilaya de Tlemcen enregistre un nombre conséquent de logements invendus relevant de deux structures chargées de ce secteur primordial Cnep - Eplf. Le constat fait état de quelque 6.000 logements abandonnés dont 1.500 logements répartis à travers les plus grandes daïras que compte la wilaya de Tlemcen, à savoir Remchi avec 400 logements, Nedroma 80, Chetouane 92. Cette problématique n'a fait qu'accentuer la crise du logement pour de nombreuses familles, et fait perdre des sommes colossales à l'Etat . D'autre part, la formule initiée par l'Etat mise au profit des couches sociales au revenu moyen a pu connaître un engouement appréciable incitant le citoyen à s'orienter vers le logement participatif. De ce fait, la situation de ces logements invendus persiste nécessitant d'autres formules mieux réfléchies. Ainsi, la procédure location-vente approuvée récemment par le conseil du gouvernement ne semble pas constituer la solution la plus appropriée si l'on se réfère au problème que rencontre le citoyen en matière de paiement de loyer d'un logement social rendu inabordable et qui fait l'objet d'un retard considérable. Selon de nombreux citoyens questionnés à ce sujet, il serait opportun de songer à revoir en particulier le coût de la location qui devrait satisfaire différentes catégories de la société.