Au moment où le procès historique des responsables du gouvernement se tient à Alger, Constantine a rassemblé des milliers de personnes qui ont sillonné les artères du centre-ville, depuis 10 h du matin. Des slogans en faveur de la prochaine élection présidentielle, ont été scandés au même titre que ceux en soutien à l'ANP comme «Djeïch chaâb khawa khawa» qui reviennent avec force, mais aussi pour dénoncer l'ingérence étrangère à laquelle ont appelé certaines personnes à l'intérieur du pays comme à l'extérieur. Les manifestants, composés de femmes, d'hommes et d'enfants mais aussi d'étudiants, ont scandé aussi des slogans contre la bande qui s'abrite sous d'autres drapeaux, comme ceux de France et de Grande-Bretagne à l'image de Zitout. Ce dernier est pour eux la source du mal, bien monté contre tout ce qui est algérien et appelle à la sédition. Pour les manifestants, ce «personnage» doit être jugé pour atteinte à la sécurité de l'Etat, en même temps que d'autres noms qui se sont distingués par leur haine envers le pays, son peuple et son armée. «Qu'est ce qu'ils veulent ?», s'interroge un manifestant. La question qui n'a pas de réponse depuis le 6e vendredi du Hirak quand il a été infiltré et dévié de son cours normal pour servir de soutien à la bande. Hier, le Hirak a retrouvé sa voie initiale vers un changement pacifique. C'est ainsi que Constantine a voulu répondre à ceux qui manquent de prudence et reprennent des slogans dont ils ne connaissent pas les enjeux.