Il s'est engagé et il a honoré ses engagements. Il a promis qu'aucune goutte de sang d'un Algérien ne coulera et aucune goutte de sang n'a coulé depuis le 22 février. Malgré les entraves, les complots et les ingérences, le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah et avec lui le Haut commandement de l'Armée nationale populaire a le mérite aujourd'hui d'avoir donné une leçon au monde entier, mais surtout aux ennemis de l'Algérie d'avoir préservé le pays de toutes les menaces. La crise était de taille, les appétits de voir le pays au fond du gouffre ne manquaient pas, les manipulations et les manifestations infiltrées par les relais de la bande dont les symboles sont en prison ont tenté de faire du pays une deuxième Libye, mais en vain. Le mal venait aussi de l'intérieur. Au final, l'Algérie est debout avec l'élection d'un nouveau président. Une élection, dont certains assoiffés promettaient qu'elle n'aurait pas lieu, que le peuple ne voterait pas et qu'avant le 12 décembre elle serait annulée. Mais à leur grande surprise, toutes leurs prévisions et tous leurs plans ont échoué. S'ils sont restés des milliers dans la rue, des millions ont voté a la date prévue et sans aucun incident majeur à travers le territoire et celui qui a été réellement proche et à l'écoute du peuple a eu raison sur ceux qui écoutaient la voix des orgueilleux qui n'ont pas su comprendre les aspirations réelles et fondamentales des Algériens. L'Algérie avant tout, c'était ça le secret de la réussite de cette élection et c'est surtout cette population consciente des manœuvres, qui a fait confiance à son armée, à sa tête le vice-ministre de la Défense qui a dit son dernier mot. L'accompagnement de l'armée au peuple n'a pas été une cause vaine, mais un exemple de patriotisme, de fidélité et de confiance. Depuis le début des manifestations, le Haut commandement de l'ANP a su tracer une stratégie pour sortir le pays de la crise. Le mot d'ordre était le respect absolu de la Constitution. Mais aussi éviter une phase de transition, ce qui pouvait conduire le pays vers un avenir incertain et un vide qui encouragerait des interventions étrangères et l'organisation d'une élection présidentielle. En même temps, cet accompagnement a vu toutes les revendications du peuple satisfaites, jusqu'aux articles 7 et 8 avec l'élection du nouveau président. Le peuple a été protégé et le Haut commandement avait averti par la force de la loi, que toute personne qui entravera le cours de l'élection aura à répondre de ses actes. Le Haut commandement de l'Armée nationale populaire, à sa tête le vice-ministre de la Défense a honoré le serment et l'Algérie s'ouvre sur une nouvelle République suffit pour dire : «Merci mon général !»