Le Général d'Armée Chanegriha préside la cérémonie d'installation officielle du Commandant de la 3ème Région militaire    Touggourt : une quinzaine de participants à l'exposition de dattes à Témacine    L'Algérie et la Somalie entretiennent des relations "solides et fraternelles"    Khenchela: 175 foyers de la commune d'El Mahmal raccordés au réseau du gaz naturel    Tébessa: production prévisionnelle de plus de 1,8 million de litres d'huile d'olive    Meilleur arbitre du monde 2024: l'Algérien Mustapha Ghorbal nominé    Le président de la République reçoit une lettre de son homologue somalien    Allocation de solidarité Ramadhan : ouverture des inscriptions (ministère de l'Intérieur)    Une action en justice intentée contre l'écrivain Kamel Daoud    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr reçoit le recteur de l'Université russe du Caucase du Nord    Foot féminin: maintenir la dynamique du travail effectué pour bien préparer la CAN-2025    Palestine: des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa    Ghaza: l'OCI condamne le veto américain à la résolution de l'ONU exigeant un cessez-le-feu    Liban : L'Italie dénonce une nouvelle attaque «intolérable» de l'entité sioniste contre la Finul    Pour une économie de marché concurrentielle à finalité sociale    Le président de la République préside la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle Directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP    La liste des présents se complète    Combat de la spécialité muay thai : victoire de l'Algérien Mohamed Younes Rabah    JSK – PAC en amical le 21 novembre    Sonatrach examine les opportunités de coopération algéro-allemande    Semaine internationale de l'entrepreneuriat    Un nourrisson fait une chute mortelle à Oued Rhiou    Sonatrach s'engage à planter 45 millions d'arbres fruitiers rustiques    Campagne de sensibilisation au profit des élèves de la direction de l'environnement de Sidi Ali    Poutine a approuvé la doctrine nucléaire actualisée de la Russie    L'entité sioniste «commet un génocide» à Ghaza    Il y a 70 ans, Badji Mokhtar tombait au champ d'honneur    L'irrésistible tentation de la «carotte-hameçon» fixée au bout de la langue perche de la Francophonie (III)    La femme algérienne est libre et épanouie    Le CNDH salue l'attachement profond de l'Algérie aux chartes internationales garantissant les droits de l'enfant    Autoroute est-ouest: le péage non inclus dans le programme du Gouvernement    Tébessa : coup d'envoi dimanche des 3èmes Journées du court métrage    Le président de la République préside la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle Directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP    Foot/ Qualif's-CAN 2025: Amine Gouiri, troisième meilleur buteur avec 4 buts    Les ministres nommés ont pris leurs fonctions    «Dynamiser les investissements pour un développement global»    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Macron parle de «traumatisme français»
Il a abordé, hier, la question mémorielle entre la France et l'Algérie
Publié dans L'Expression le 25 - 01 - 2020

Un nouveau pas dans le travail de la mémoire entre l'Algérie et la France vient d'être franchi par le président français. Dans une interview qu'il a accordée hier, au journal de droite Le Figaro, Emmanuel Macron a évoqué la sensible question mémorielle et, notamment le rapport qu'entretient la France avec la guerre d'Algérie. «Je suis très lucide sur les défis que j'ai devant moi d'un point de vue mémoriel et qui sont politiques. La guerre d'Algérie, sans doute, est le plus dramatique d'entre eux», a assuré le président français. Reconnaissant que ses positions sur ce dossier ont «crispé des gens».«Mais je pense que je les ai ramenés, maintenant, dans une capacité à dialoguer.» En 2017, lors de son passage à Alger en tant que candidat à la présidentielle française, Macron a lâché «une bombe» en qualifiant la colonisation de «crime contre l'humanité», de «vraie barbarie». Des propos qui ont soulevé un tollé de l'échiquier politique français.
Macron a évoqué les raisons qui, selon lui, expliquent la complexité d'accomplir le travail de mémoire au sujet de la guerre d'Algérie : «On n'en a pas parlé, on a écrasé. Il n'y a pas eu un travail politique mémoriel […]. On n'a jamais fait ce travail, aussi, parce que le problème c'est que la contrepartie n'est pas là», estime-t-il. Par «contrepartie», Macron entend-il l'Algérie ? Il n'en fournit pas plus de détails. Pour le président français, «c'est une histoire très particulière, d'ailleurs, qui a toujours été au cœur d'une histoire militaire héroïque. C'est ensuite un dialogue très particulier avec l'Algérie». Sans se résigner, il remet le couteau dans la plaie en affirmant clairement que la guerre d'Algérie est tout simplement «un traumatisme dans l'histoire d'Etat. Je veux dire : la guerre d'Algérie, c'est ce qui fait la Ve république. Et donc c'est, dans la vie institutionnelle, politique, militaire française, quelque chose qui pèse». Le président français espère néanmoins parachever le travail de mémoire concernant cet épisode douloureux de l'histoire entre les deux pays même si dans son entretien d'hier, il n'a pas livré de recette pour mettre un terme «au conflit mémoriel». Le Figaro estime que «s'il y parvient, ce sujet aura à peu près le même statut que ce qu'avait la Shoah pour Chirac en 1995». En effet, Emmanuel Macron a fait référence à la reconnaissance, par son prédécesseur, Jacques Chirac, de la responsabilité de la France dans la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale à l'occasion de la commémoration de la grande rafle de juillet 1942 communément appelée «rafle du Vél'd'Hiv». «Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français (…)», avait déclaré Chirac. C'est ce dernier d'ailleurs, qui a ouvert un processus pour dépassionner l'Histoire entre les deux pays. Chirac a reconnu, pour la première fois en 1998, les massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata. François Hollande lui emboîte le pas en reconnaissant la répression de la manifestation d'octobre 1961 à Paris, avant de dénoncer la torture dans un discours devant le Parlement algérien en 2012. Dans le même sillage, avec des pas géants, Macron a encore «froissé» des nostalgiques, quand il s'est rendu au domicile de la veuve de Maurice Audin, 61 ans après la mort sous la torture de ce militant communiste victime « du système institué alors en Algérie par la France ».

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.