Les infrastructures sont le premier obstacle des clubs sportifs algériens pour le développement du sport en général et du football en particulier. Les responsables des clubs attendent toujours le déblocage des assiettes pour la construction des centres de formation ainsi que les finances y afférentes. Mais, force est de reconnaître que les présidents des clubs maintiennent leur attentisme en restant immobiles et ne sachant pas du tout comment aller chercher l'argent. Ce qui explique qu'ils resteront des éternels assistés. Et c'est cette incapacité de trouver de l'argent hors celui de l'Etat, montre, une fois de plus, qu'ils sont de très mauvais gestionnaires. Pendant ce temps, l'Etat s'est toujours lancé dans la construction des infrastructures sportives, mais malheureusement, une fois de plus, la très mauvaise gestion, fait que tous les projets ont dépassé leurs délais de réalisation et restent bloqués. Heureusement que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de décider l'accélération de la réalisation de ces infrastructures sportives souffrant de la très mauvaise gestion. C'est ainsi que le président de la République a, entre autres, mis en avant, dimanche dernier lors de la réunion du Conseil des ministres, l'impératif d'accélérer la réalisation des infrastructures sportives programmées en prévision des compétitions internationales telles que les Jeux méditerranéens prévus à Oran en 2021 et le Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) en 2022. Au terme de l'exposé présenté par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, le président Tebboune a insisté dans son intervention sur l'importance « de traiter la problématique de l'organisation du sport scolaire et universitaire avant la fin du trimestre en cours », de mettre en place « des critères précis d'encouragement de la compétition entre clubs professionnels » et demandé au secrétaire d'Etat chargé du Sport d'élite, Noureddine Morceli d'accélérer la cadence de préparation des JM. Il a également ordonné de « confier, sans délai, la gestion des maisons de jeunes à des commissions de jeunes élues, n'appartenant à aucune organisation ou courant politique et d'accélérer la réalisation des stades programmés ». L'exposé présenté par le ministre de la Jeunesse et des Sports lors des travaux du Conseil des ministres a relevé « la nécessité de parachever et livrer les différents programmes en cours de réalisation, en particulier les stades devant abriter des compétitions internationales telles que les Jeux méditerranéens prévus à Oran en 2021 et le championnat d'Afrique des nations de football en 2022, outre l'élaboration d'un Plan pour la protection des infrastructures existantes, soit six installations sportives et 2.500 structures de jeunes ». Pour ce qui est du secteur de la Jeunesse, l'exposé a été axé sur la promotion de la jeunesse et le développement des activités physiques et sportives, le renforcement de l'infrastructure et la prise en charge des jeunes du Sud et des régions isolées et montagneuses pour lutter contre la marginalisation et l'exclusion à travers un plan quinquennal permettant de déceler les talents sportifs parmi des millions d'élèves et d'étudiants.