Le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (Anca), Hadj Tahar Boulenouar est optimiste quant à la disponibilité des produits de large consommation, en quantités suffisantes notamment les fruits et légumes pendant le mois de Ramadhan. Un indice qu'il avance pour déclarer que «les spectres de la spéculation et de la pénurie de certains produits sont à écarter, avant et durant le mois sacré qui devrait intervenir dans quelques semaines». Hadj Tahar Boulenouar qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse organisée à la salle des conférences de la commune des Eucalyptus, a tenu à rassurer le consommateur quant à la disponibilité des produits alimentaires en qualité et en quantité suffisantes durant le mois du Ramadhan. Boulenouar a affirmé qu'«une batterie de mesures a été prise, en coordination entre plusieurs départements ministériels, en vue de garantir un approvisionnement régulier des marchés tout au long du mois de jeûne et éviter toute pénurie des produits de large consommation». Boulenouar révèle que «l'ouverture d'une vingtaine de marchés de proximité est programmée pendant le mois de jeûne, rien que dans la capitale». Il ajoute que «ces derniers seront dédiés aux jeunes pour créer de nouveaux emplois, augmenter l'offre et protéger le pouvoir d'achat des consommateurs algérois». Le président de l'Anca, qui intervenait hier à l'occasion de l'assemblée générale des mandataires des fruits et légumes affiliés à son organisation, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour pointer du doigt un certain nombre de problèmes qui entravent l'activité de cette corporation. En effet, il fustige le fait que les marchés de gros soient gérés par les Assemblées populaires communales en préconisant que «ces marchés doivent être administrés par des sociétés privées créées dans le cadre des dispositifs d'appui à la promotion des microentreprises». Il a, par la suite, dans ce contexte, fait savoir que l'Association qu'il dirige «a lancé un appel aux collectivités locales à travers l'ensemble des communes pour l'octroi de terrains afin de créer des marchés de détail». Boulenouar a également révélé que «pas moins de 30 000 locaux commerciaux, qui sont la propriété de l'Aadl ou à l'Opgi, sont fermés depuis des années à travers le territoire national, alors que de vrais commerçants se retrouvent contraints de louer des locaux à des prix excessifs».