Le Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnsps) a organisé, jeudi, son assemblée générale annuelle à l'hôtel El-Aurassi, réaffirmant son soutien total au combat de ce peuple et à son droit à l'autodétermination. Une assemblée qui s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités, de l'ambassadeur de la République arabe sahraouie et du ministre des Affaires étrangères sahraoui. Créé en août 2001, dans le but de défendre dans le monde la cause du peuple sahraoui, le Cnsps se voulait un mouvement qui apporte son soutien à l'autodétermination à travers un référendum libre, intégrant son droit à la liberté et à la dignité. C'était aussi l'occasion à ce comité fort du soutien de l'Etat et dont la présidente d'honneur n'est autre que Anissa Boumediene, de changer officiellement de direction, installant Mohamed Mehrez Lamari au poste de nouveau président du comité en remplacement de Mme Saïda Benhabylès, qui a décidé de partir pour se consacrer à son action pour la défense de la femme rurale. Dans son allocution d'ouverture, Mme Benhabylès a mis l'accent sur l'action du comité et de l'Algérie pour défendre le droit du peuple sahraoui, rappelant la campagne de sensibilisation menée récemment par le Cnsps, à travers le monde, pour faire entendre la voix du Sahara occidental à l'opinion internationale. Par ailleurs, le nouveau président du comité est intervenu pour dire que le plan de paix onusien est le seul garant du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, refusant «la troisième voie» proposée par l'envoyé de Kofi Annan, M.James Baker. Celle-ci constitue une violation de la légalité internationale et ne prend pas en considération le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. De son côté, le ministre des Affaires étrangères sahraoui et membre du secrétariat national, M.Mohamed Salem Ould Salek, a salué le soutien de l'Algérie aux causes justes et a appelé les Nations unies à assumer leurs responsabilités devant l'Histoire, en donnant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination et son territoire. Enfin, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a appelé les organisations internationales des droits de l'Homme à se pencher sérieusement sur le cas des 131 détenus sahraouis maltraités dans les prisons marocaines et qui manifestent leur ras-le-bol par une grève de la faim depuis le 24 décembre.