La présidence tournante de la coordination de wilaya des comités citoyens a rendu publique une déclaration dans laquelle elle exprime son souci quant à l'«horizontalité du mouvement citoyen et à son autonomie vis-à-vis des partis politiques et de toutes autres institutions de l'Etat». La coordination dénonce et condamne énergiquement toutes manoeuvres pour dévier le mouvement de sa seule et unique revendication qui reste la satisfaction de la plate-forme d'El-Kseur. S'agissant du document «falsifié» de l'interwilayas, qui est un appel d'urgence à l'ONU, la coordination attribue cette «autre manoeuvre» aux relais du pouvoir. Et de rappeler que le dossier (des détenus) est traité par une commission juridique installée par l'interwilayas. Celle-ci n'a aucunement besoin d'un quelconque expert, sauf s'il s'agit d'«experts en haute trahison». Le délégué «autoproclamé» de Bouira a failli à un point du règlement intérieur de la coordination et de l'interwilayas qui ont décidé, au conclave de Sidi Aïch, de remettre un dossier à la représentation onusienne par les présidences tournantes et non par des députés. Dans sa conclusion, la coordination dénie le droit à ceux qui veulent en faire une rampe de lancement. Lundi est retenu pour l'organisation d'un conclave à Taghzout, dans la daïra de Haïzer, pour évaluer la marche du 12, préparer une interwilayas à Bouira et examiner les dessous de ce «faux document».