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La CADC répond demain
Après concertation avec la base sur la question du dialogue
Publié dans Liberté le 03 - 08 - 2003

La méfiance et la vigilance reviennent dans tous les débats organisés par la CADC.
C'est demain, lors du conclave extraordinaire de la CADC, à Tizi-Rachid, que sera tranchée la question d'aller ou non au dialogue, après l'appel lancé par Bouteflika, il y a une quinzaine de jours, invitant le mouvement citoyen à “la mise en œuvre de la plate-forme d'El-Kseur avec le Chef du gouvernement”. Il y a une dizaine de jours, la CADC a tenu un conclave ordinaire à Aïn El-Hammam pour confirmer finalement la résolution du conclave de l'Interwilayas d'Amizour, qui stipule que pour toute question importante engageant l'avenir du mouvement citoyen, la base doit être préalablement consultée. Depuis, les délégués de la CADC ont enclenché, chacun dans sa localité, une série de rencontres avec la population.
Quotidiennement, des meetings, des conférences-débats ou encore des réunions de quartiers et villages ont lieu dans les quatre coins de la Kabylie. La concertation bat son plein et le citoyen est invité à donner son avis et à apporter son opinion quant à la question épineuse et ô combien délicate du dialogue avec le pouvoir, après près de 28 mois de rupture totale entre les deux parties. La méfiance et la vigilance reviennent dans tous les débats.
En effet, comment accorder un minimum de confiance à un pouvoir qui, pendant près de deux ans et demi de résistance, n'a fait qu'assassiner, réprimer et emprisonner des représentants légitimes de la population ? Même si dialogue il y a, il s'agit de rester vigilant, de ne céder sur aucun point de la plate-forme d'El-Kseur qui sera, quelles que soient les circonstances, scellée et non-négociable.
Pendant ces débats à la base, les avis convergent souvent. C'est également l'occasion pour les citoyens de réitérer leur confiance aux délégués et leur engagement auprès du mouvement citoyen. Beaucoup d'analyses sont faites. Le pouvoir est dans l'impasse et c'est le mouvement citoyen, qui est national, qui l'a fait plier. La conjoncture nationale et internationale n'arrange pas Bouteflika non plus et la situation le pousse à essayer de régler la crise qui n'est pas seulement de Kabylie, mais qui touche tout le pays.
Par ailleurs, il ressort de ces débats, qui durent parfois plusieurs heures et des nuits entières, que le mouvement citoyen restera autonome vis-à-vis de toute chapelle politique.
S'il est vrai que le mouvement est transpartisan, il n'en demeure pas moins que la décision d'aller ou non au dialogue sera prise indépendamment de tout organisme, parti politique ou autres organisations ou mouvements.
Le conclave extraordinaire de la CADC, qui se déroulera aujourd'hui à Tizi-Rached, sera donc l'occasion aux délégués de rendre compte de leurs rencontres avec les populations locales. Une synthèse consensuelle sera faite suite à tous les débats qui ont eu lieu dans les villages et quartiers. celle-ci sera soumise à la prochaine Interwilayas et comportera une réponse à l'invitation au dialogue du président Bouteflika. “C'est un conclave de grande importance où la sagesse, la responsabilité et la prudence doivent régner car les principes directeurs et le code d'honneur, mais surtout la plate-forme d'El-Kseur et le sang des 23 martyrs, unissent les délégués quels que soient leurs divergences d'opinion”, déclarera Arezki Maâcha, délégué de la coordination de la commune de Tizi Ouzou, qui conclut : “La base citoyenne est d'une grande autorité politique.” Notons, enfin, que c'est demain aussi que la chambre d'accusation statuera sur l'un des dossiers de Belaïd Abrika avant que le verdict ne soit prononcé, la semaine prochaine, pour les 34 premiers détenus.
K. S.
Bouteflika perd ses appuis
Démissions en cascade des soutiens du Président
Les comités de soutien à Bouteflika se démarquent de plus en plus de lui. Après la démission de Mohamed-Tahar Dilmi et de Saliha Lardjane, membres du bureau national de la coordination de soutien au Président, c'est autour du coordinateur national chargé des droits de l'Homme, Hartani Amine Khaled, de claquer la porte, hier. Dans les motifs invoqués, M. Hartani met en avant le jeu trouble auquel s'adonne cette coordination dans la déstabilisation du FLN : “Mon retrait est motivé par ma conviction que cette structure est devenue, aujourd'hui, le centre de toutes les intrigues visant la déstabilisation du FLN et, par là même, à la perversion de nos institutions”. Selon M. Hartani, “les missions de la coordination ont été détournées avec une rapidité inouïe pour répondre à une stratégie de déstabilisation de notre parti”, tout en créant un “malaise chez les militants et au sein même des communes”. Concrètement parlant, M. Hartani parle “d'intrigants ambitieux et de spécialistes de la confusion” qui ont fait systématiquement de la coordination un instrument entièrement engagé dans “une campagne contre le FLN”. Dans cette optique, il évoque les attaques contre les mouhafadhas du FLN orchestrées par le cercle présidentiel : “Cette campagne contre le parti, à travers des agissements contraire à la loi et à l'éthique de l'action politique, a offert un spectacle affligeant”. Le désormais ex-coordinateur chargé des droits de l'Homme, au sein des comités de soutien, revendique dès lors l'indépendance du FLN et son autonomie de décision comme attitude de démarcation de cette coordination. Dans le même temps, il apporte son soutien au secrétaire général du FLN, Ali Benflis et aux résolutions du VIIIe congrès du parti. Dans le même temps, les associations de soutien de Sétif viennent d'annoncer publiquement leur retrait de la coordination. Dans un communiqué rendu public, hier, ces associations expliquent que leur décision est motivée par “les démissions en cascade des membres de la direction de la coordination à Sétif” et la tentative de déviation des missions de la coordination ainsi que “sa transformation en une simple structure de soutien comme en 1999”. Ce n'est, par ailleurs, pas la première fois que des associations quittent par dizaines la coordination de soutien pilotée par le député Amar Saïdani. Près de 300 associations, membres de la coordination, l'ont, en effet, quittée, officiellement, le 20 juillet dernier, pour exprimer leur soutien au FLN et à la candidature de son secrétaire général pour 2004. Sachant, dans ce cadre, que ce sont les comités de soutien qui préparent les visites du chef de l'Etat à l'intérieur du pays, leur démarcation du Président va, à coup sûr, rendre moins facile la mobilisation des foules.
N. M.


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