Dans des situations de crise majeure ou de guerre il y a toujours ce que l'on appelle communément, les forces vives de la nation qui sont aux avant-postes comme bras séculier dans la perspective de défendre la nation et s'appliquer à préserver le peuple et l'Etat à la fois. La crise sanitaire majeure que vivent l'Algérie et le reste du monde se propose en tant que telle, c'est-à-dire une véritable guerre invisible qui s'abat sur le pays et les citoyens. Il est évident que la pandémie de Covid-19 est une crise majeure par excellence, ce qui nous renvoie inéluctablement à une réalité aussi manifeste que têtue, à savoir «l'armée blanche» qui se déploie quotidiennement et vaille que vaille pour faire face à cet ennemi invisible qui est le coronavirus et ses menaces ravageuses avérées. Dans cette guerre impitoyable contre cet ennemi invisible, il y a aussi des forces vives de la nation qui portent plusieurs uniformes, le personnel soignant vient à la tête de cette lutte pour parer à la pandémie et sa propagation mortifère. Il est indéniable de dire que nos médecins et tout le corps de la santé publique n'ont pas démérité, mais plus que ça, ils ont fait preuve d'un sacrifice suprême inégalable en ces temps de pandémie qui guette et menace la planète entière. Le personnel soignant dans toutes ses strates a connu une perte de ses meilleurs et vaillants fils et filles de cette digne nation qui ne recule devant rien pour déployer les moyens et les énergies somme toute louables pour protéger le maximum de vies humaines et faire face à cette pandémie qui frappe de plein fouet notre monde en général. Des médecins, des infirmiers et autres agents de la santé publique viennent de perdre leur vie dans le but de répondre à un devoir suprême, à savoir porter l'aide nécessaire aux malades qui sont frappés par la pandémie de Covid-19. Ce sacrifice doit être reconnu par la nation et l'Etat algérien comme une preuve intangible et inébranlable d'une abnégation patriotique et salutaire irréprochable de nos soldats en blouses blanches. La nation se doit de se rappeler du sacrifice inouï de ses enfants qui n'ont pas déserté le terrain de la guerre contre cet ennemi invisible qui est le coronavirus. Aujourd'hui, s'il y a des métiers et des fonctions qui constituent ce que l'on peut appeler les forces vives de la nation, ça serait bien ces soldats en blouses blanches, les éboueurs qui exposent leur vie pour maintenir le fonctionnement de l'Etat intact. Il est du devoir de l'Etat de rendre un grand hommage aux travailleurs de la santé publique, aux éboueurs et aux forces de sécurité qui veillent au grain pour que la situation de crise sanitaire majeure ne puisse se transformer en une espèce de situation d'anarchie et de chaos dont les ennemis de la nation attendent avec impatience pour faire du drame de l'humanité qui est plongée dans la spirale de la pandémie un levier et un instrument de déstabilisation et de menace qui visent la stabilité politique de l'Etat et de ses institutions. L'Algérie doit au plus vite revoir les politiques qui régentent les segments essentiels de l'économie nationale. La santé publique et le patrimoine étatique doivent être renforcés et consolidés pour que ces derniers puissent intervenir efficacement et précocement dans des situations de crises majeures et des catastrophes du premier degré. La pandémie de Covid-19 a montré on ne peut mieux que la crise majeure qui frappe le pays a été contrée par les moyens de l'Etat et ses enfants qui se sont constitués en de véritables soldats chacun dans son secteur propre.