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«une deuxième vague serait dévastatrice!»
Docteur Bekkat Berkani avertit, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 26 - 04 - 2020

L'Expression: L'Algérie a franchi la barre des 1000 cas rétablis du virus et le nombre de ceux en réanimation est à la baisse (40 patients). Qu'en pensez-vous?
Docteur Bekkat Berkani: Les derniers bilans attestent globalement que la situation épidémiologique demeure stable. Toutefois, il faut savoir que le risque zéro n'existe pas, d'autant plus que mondialement on ne sait pas grand-chose sur ce virus. Et c'est d'ailleurs l'une des raisons du prolongement de la période de confinement.
En d'autres termes, la mesure précitée a été dictée par le risque d'une deuxième vague de l'épidémie. Et je pense que cette dernière pourrait être plus dévastatrice que la première. Justement, le confinement va s'étaler durant le Ramadhan l'on remarque que la frénésie des achats s'est d'ores et déjà emparé de plusieurs Algériens.
Je pense qu'il est judicieux de souligner que la deuxième vague du virus pourrait surgir durant le mois de Ramadhan, si la population ne s'engage pas à respecter les mesures de préventions et de confinement.
Pour ce qui est du déconfinement, comment le prépare-t-on?
Justement, je profite de votre question pour faire savoir que le comité scientifique pour le suivi de l'épidémie de Covid-19 n'écarte pas la possibilité que l'Algérie pourra subir une deuxième vague de contamination de coronavirus durant le déconfinement. La stratégie de déconfinement se fera en fonction de la contamination de la population générale. Vu que, le manque de vigilance et le déconfinement brutal représentent des terrains propices à la propagation du virus, il est préférable que le déconfinement obéisse à des règles et des opérations qui se feront de manière progressive.
L'activité commerciale et industrielle doit comporter des conditions durant et après le mois sacré à travers l'ensemble du territoire national. Et j'en profite pour souligner que la distanciation sociale doit être respectée, même dans les régions où le virus n'a pas beaucoup circulé et dans celles ayant été relativement épargnées.
Quels outils de dépistage pourraient être utilisés durant la période de déconfinement?
Tous les moyens de dépistage peuvent être utilisés, à commencer par les tests PCR, les scanners thoraciques et aussi les tests rapides.
Je voudrais dans ce sens attirer l'attention sur les tests rapides dont l'Algérie a l'intention, par l'intermédiaire d'un producteur local, d'en fabriquer. Selon le chiffre fraîchement révélé par le ministre de l'Industrie pharmaceutique, le pays ambitionne de produire plus d'un million d'appareils de tests rapides. Cela demeure une initiative qui arrive au moment opportun. Une fois prêts, ces outils pourraient être utilisés durant la période de déconfinement.
Pour ce qui est de l'ensemble des appareils importés, j'en profite pour faire savoir qu'ils sont tous en cours d'évaluation au niveau de l'institut Pasteur pour s'assurer de leur fiabilité.
Comment marchent les tests rapides? Est-ce qu'on peut les utiliser dans le diagnostic?
Ils font partie des outils permettant la connaissance de l'impact de l'épidémie. Car, ils permettent d'avoir une idée du pourcentage des gens qui ont développé des anticorps et donc d'avoir un idée de la résistance d'une société, en particulier durant le déconfinement.
Il faut savoir que ces appareils ne détectent la charge virale qu'après le septième jour. Chose qui fait que les résultats des tests rapides sont un peu tardif, notamment que la méthode de traitement par le protocole à base d'hydroxychloroquine et zithromax est administrée pour les patients dès l'apparition du virus. Une méthode qui a prouvé son efficacité.
Donc les tests rapides ne font pas partie des outils de diagnostic.


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