Le livre-enquête du docteur Ahmed Bensaâda «Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien?», qui vient de paraître, a suscité des réactions et des polémiques multiples et contradictoires. Le fond de ce livre-enquête remet au goût du jour les interférences et les liens organiques de certaines nébuleuses et organisations qui se réclament d'être non gouvernementales, bien de chez nous, en Algérie. Ce travail d'enquête et d'investigations, poussé et méticuleux, a bien situé les enjeux et le rôle de ces organisations dont l'inféodation à des organismes étrangers et des officines américaines est bel et bien établi et prouvé. Le docteur Ahmed Bensaâda s'est basé sur des documents qui font office d'une implication irréfragable en termes de preuves saillantes quant à certaines ONG algériennes qui travaillent pour le compte de la NED l'International Forum for Democratic Studies Research Council» de la NED (en français: Conseil de recherche du Forum international d'études démocratiques). Ce livre-enquête se veut comme réquisitoire en bonne et due forme par rapport à ces organisations dont le rôle est délimité par leurs mentors et qui consiste à assurer la tâche de «trublions» et de fragilisation de la cohésion nationale de l'Etat comme cela est reconnu dans les documents et les manuels desdits organismes financés par le richissime et milliardaire américain Soros et compagnies. Bensaâda cite texto nombre d'Algériens où leur implication dans ces organismes est avérée en soulignant dans son livre-enquête que «suivant le cheminement de sa réflexion hirakiste, Addi (Lahouari) mit de l'avant les noms de certaines «célébrités» du Mouvement populaire, même si d'après lui, «le Hirak n'a pas vocation à être structuré». Ainsi, le 14 mars 2019, soit moins d'un mois après le début du Hirak, les décideurs doivent accepter le caractère public de]...[écrivit «l'autorité de l'Etat. Ils doivent demander à celui qui fait fonction de président aujourd'hui de démissionner et de nommer une instance de transition qui exerce les fonctions de chef d'Etat. Dans ce sillage, Bensaâda indique que «[...] Tout le monde avait remarqué, bien entendu, que ces noms avaient émergé ¯ comme par enchantement¯ très tôt de la houle du Hirak. Mais que ces personnes en particulier soient «désignées» cela est loin d'être anodin. En effet, la recherche de dénominateurs communs exige aussi bien un retour vers le passé qu'une observation de l'actualité récente. [...] Ainsi, dans les années 1990 - 2000, et ce durant plusieurs années, Lahouari Addi a fait partie de l'«International Forum for Democratic Studies Research Council» de la NED (en français: Conseil de recherche du Forum international d'études démocratiques)», atteste Ahmed Bensaâda. Le livre-enquête de Bensaâda remonte à deux décennies pour prouver que les interférences et les liens de ces noms cités sont structurés dans la nébuleuse de la NED et ses ramifications. C'est une information documentée et publiée dans son livre en citant nommément les personnes qui étaient présentes lors des réunions et travaux de cette nébuleuse. Dans ce sens, Bensaâda dit dans son livre-enquête à ce propos que «Un workshop animé par un leader d'Otpor, dans un évènement organisé par la NED et focalisé sur l'Algérie? Et quand cela? En 2000! Une décennie avant le printemps arabe, presque deux décennies avant le Hirak! Mais quelle est la relation entre tout cela et maître Bouchachi, me dira-t-on? La réponse est dans la liste des participants de la seconde Assemblée mondiale du WMD: Mostefa Bouchachi était présent en qualité d'«Avocat à la cour, agréé auprès de la Cour suprême» en compagnie de Hakim Addad, fondateur du RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse) en 1992», et d'ajouter que «[...] L'analyse présentée dans ce qui précède montre un premier dénominateur commun entre Lahouari Addi et deux (à défaut de trois) des personnes dont il a suggéré les noms: leurs relations avec les Etats-Unis et leurs organismes d'«exportation» de la démocratie. Bensaâda cite plusieurs noms de l'opposition qui, affirme-t-il, «ont tous eu des accointances avec des intérêts états-uniens». Il va jusqu'à publier la liste des noms, mais aussi un tableau étayé des sommes d'argent qu'ils ont reçu dans le cadre de «financement» de leurs «ONG». Les jours à venir seront très chauds en matière de débats contradictoires et des polémiques autour de ces nébuleuses dont leurs accointances avec des organismes et des officines étrangères sont plus qu'avérées dans la perspective de porter atteinte à la souveraineté de l'Etat algérien et nuire à sa cohésion et sa stabilité.