Le Rubicon a bel et bien été franchi par les sbires de la nébuleuse islamiste et ceux qui lui vouent un «respect» au goût de sang et de chaos. L'affidé, voire le militant organique du Rachad, Reda Boudraa en l'occurrence, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour annoncer sans ambages que «le Hirak 2 doit s'atteler à préparer le peuple pour porter les armes comme moyen pour rééquilibrer les rapports de force par les armes à l'égard de l'Etat» (sic). Le terroriste Reda Boudraâ ne cache pas son plan et son dessein, contrairement à son mouvement Rachad qui joue les cassandres avec tout le monde pour éberluer la majorité des Algériens en se présentant comme le porte-drapeau des vertus et des valeurs de changement démocratique dans un cadre politique pacifique. Pendant plus d'une année et demie, les nombrilistes du PAD et les promoteurs de «qui-tue-qui» ont fait preuve de «magnanimité», voire de fraternité politique avec cette nébuleuse qui n'est, en vérité, que la descendante de son ancêtre, à savoir le FIS dissous et son oeuvre macabre durant la période des années 90 du siècle écoulé. Le comble de l'ironie, c'est que Boudraâ, cet affilié à l'organisation terroriste internationale des Frères musulmans qui siège en Turquie, reconnaît qu'il s'agit d'un Hirak 2 où la dynamique et le processus sont complètement différents de l'élan populaire du 22 février 2019. C'est dire que le terroriste et le militant organique du mouvement Rachad est conscient de sa démarche que sa structure feint et daigne l'escamoter, une manière de détourner l'attention et ne pas afficher ses cartes vertement. C'est la stratégie de la nébuleuse islamiste qui consiste à ne pas faire dans un seul jeu, mais brouiller les cartes et maintenir le cap même si cela doit passer par l'imposture et le double discours qui n'est autre que l'opportunisme et la versatilité connus pour des nébuleuses de ce genre. Mais là, l'enjeu devient de plus en plus clair et limpide, Rachad vient de commettre l'irréparable en permettant à son sbire, le terroriste Reda Boudraâ qui réside en Turquie, sous une protection dorée par les promoteurs et les mentors de l'internationale islamiste des Frères musulmans. Donc, les accointances avec des officines étrangères sont foncièrement établies, ce qui veut dire que la nébuleuse de Rachad est inféodée au réseau international des Frères musulmans sous une couverture politique qui s'intitule « Mou3tamar el Oumma» et l'association El Karama du Qatar. Ces structures regroupent toutes les organisations des frères musulmans au niveau international, son but comme cela est expliqué dans la déclaration constitutive de cette nébuleuse internationale, c'est la mise en place d'un Etat du type califat dans tous les pays, une espèce d'oecuménisme islamique fédérant l'ensemble des pays sous la bannière de la chari'a et le régime califal moyenâgeux et anachronique. Abou Mousaâb le Syrien et son «résumé de mon témoignage dans le djihad en Algérie», est la tête pensante de Reda Boudraâ et le pourvoyeur en «réflexions» sur le djihadisme version Rachad à travers les Zitout et les sbires de la nébuleuse islamiste. Boudraâ est le disciple zélé de Abou Mousaâb Essoury, il a même été dans les groupes terroristes qui activaient sous le label du Front Al Nosra et Daesh en Syrie en coordination avec le chef de mou3tamar el Oumma, El Matiri. Il est à rappeler que le terroriste Boudraâ a été envoyé en Libye par le réseau de mou3tamar el Oumma avec des facilitations du gouvernement turc sous la mainmise d'Erdogan et son parti qui coiffe la nébuleuse islamiste au niveau international. Ce sbire de Rachad a déclaré en présence des terroristes de «El Haraka el moukatila ellibiya» que «la Libye est notre avant-poste qui va nous permettre de libérer l'Algérie et tous les pays de la région». Donc, la stratégie de déstabilisation est visible, elle obéit à un agenda savamment orchestré et réfléchi par des officines aux ramifications internationales. Les forces patriotiques doivent se serrer les coudes pour faire face à cette menace qui cible l'Etat national et sa colonne vertébrale, l'Armée nationale populaire.