Allons-nous vers une décantation en bonne et due forme? L'avenir proche saura nous répondre sur un processus en cours fait d'incertitudes et de cafouillages aux relents fascistes d'un conglomérat politique hybride et sans nuances avérées et claires. Les ambivalences dont fait preuve la classe politique en général et le PAD en particulier ne font qu'aggraver le statu quo et exacerber la brouille politique qui est déjà opaque. Le Hirak 2 est exprimé par des forces occultes qui assurent le relais des nébuleuses et des officines étrangères aux visées déstabilisatrices dans la même lignée des révolutions colorées et les printanistes couvés par les Canvas et autres Ned et Soros. L'évolution politique actuelle qui caractérise la scène politique nationale s'identifie à une espèce de tiraillements qui ont atteint leur paroxysme. Les pseudos démocrates n'ont cure de leurs crétinisme et crédulité quant à l'enjeu crucial qui a trait à la menace islamiste qui se dessine avec «ostentation» via des actes de violence verbale et des attaques frontales à l'adresse des forces et des voix qui ne s'identifient pas dans la logique mortifère de l'islam politique et ses énoncés dogmatiques et obscurantistes. Il faut dire que le PAD porte l'étendard de cette alchimie peu amène d'une démarche farfelue et pétrie de «démocratisme» moribond. Hormis le parti pour la laïcité et la démocratie qui a affiché on ne peut plus claire sa position en exigeant l'auto-dissolution de ce carcan hybride et frappé de «défectuosité» politique et idéologique des plus putrides. Est-il temps que les forces dites démocratiques assument leur responsabilité historique en tant que mouvance dont les repères et les valeurs sont antinomiques par rapport au projet médiéval et anachronique de l'islamisme et de ses dérivés du contrat de Rome en perte de vitesse quant à une appréciation objective des intérêts et des enjeux? Il est à craindre que la myopie politique gagne davantage ce qui reste comme potentiel démocratique réel et digne de ce nom. La déferlante islamiste fait le plein, elle recrute y compris dans ladite mouvance démocratique, pis encore, elle fait son ancrage dans l'un des bastions des luttes démocratiques et de combat anti-islamiste dans le temps. La classe politique en général et la mouvance démocratique doivent se déterminer sur cette situation qui présage une «réalité» délicate et ouverte sur tous les risques possibles. La dénonciation de l'intégrisme islamiste et son prolongement la nébuleuse terroriste aux ramifications internationales, Rachad en l'occurrence, devient un acte de salubrité patriotique. Le temps n'est plus aux cantonnements politiciens et aux allégeances somme toute frénétiques et nauséabondes. La démarcation doit se cristalliser autour d'une nouvelle dynamique susceptible d'enclencher un sursaut réellement démocratique et non pas une dynamique factice qui sacrifie la démocratie et le projet de société moderne, de justice sociale et des libertés. L'enjeu relève d'une détermination politique et un engagement patriotique à l'égard du pays et l'idéal démocratique comme prolongement des sacrifices inouïs de nos aïeuls et leur farouche résistance pour la consécration des principes de la souveraineté, l'unité nationale et la,pluralité démocratique comme quintessence et non pas un formalisme pour saborder l'héritage républicain et démocratique. Les efforts doivent être tournés vers le renforcement du rang des forces de progrès et patriotiques pour donner un véritable sens à la lutte pour la démocratie et la justice sociale. Les alliances contre nature et les convergences dont la compromission est la seule caractéristique, ne mènent que vers l'abdication et la dislocation des valeurs d'un Etat démocratique et social.