A une semaine du sommet de la Ligue arabe, prévu à Khartoum du 28 au 29 mars, le ministère des Affaires étrangères fait le point sur la mise en oeuvre des décisions du sommet d'Alger et leur impact sur le prochain sommet. S'expliquant sur cette question, lors d'un point de presse animé au siège du ministère, l'ex-ambassadeur, M.Hamid Bouzar, actuellement directeur central chargé des relations internationales, a fait savoir que le président de la République lui-même, a rappelé, dans des lettres adressées aux chefs d'Etat des pays membres de la ligue, leurs engagements, par rapport aux décisions du sommet d'Alger. Parmi celles-ci, l'orateur a tenu à rappeler la création d'un comité de suivi d'application des décisions prises par les chefs d'Etat arabes lors du sommet d'Alger, la création d'un Parlement arabe transitoire, la création de la justice arabe et d'un conseil de la paix et de la sécurité. En outre, le sujet de la présidence tournante, initié par l'Algérie, a été au milieu des discussions. Dans ce contexte, bien qu'aucune information officielle faisant état de la candidature de l'actuel secrétaire général, M.Amr Moussa à sa propre succession, la position de l'Algérie de soutenir ce dernier à un nouveau mandat se confirme. Une source diplomatique bien informée, a relevé que le ministère des Affaires étrangères est plus que satisfait du bilan de Amr Moussa, et ce depuis sa succession à la tête de cette organisation. La même source ajoute que l'Algérie n'envisagerait pas de présenter un candidat à ce poste. Ce qui confirme cette hypothèse, c'est le fait que le premier responsable de la ligue a laissé entendre jeudi que les officiels algériens l'aurait soutenu dans sa démarche, tout en assurant que «l'Algérie ne compte pas présenter un candidat au poste de secrétaire général de la Ligue». Par ailleurs, le report de la 1ère session du conseil d'Association UE-Algérie, qui devait se tenir le 21 du mois en cours, a été aussi débattu à la même occasion. S'expliquant sur les causes du report, M.Bouzar affirme: «On n'a eu aucune réponse officielle sur la participation des ministres des Affaires étrangères des pays européens. Egalement le manque de documents sur les dossiers techniques sectoriels, ainsi que la probable absence du premier responsable de l'Union européenne à cette rencontre».