Le chef de l'Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo a été élu président de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest (CéDéAO), lors du 57e sommet de l'organisation, tenue lundi à Niamey au Niger. M. Akufo-Addo, qui succède au président nigerien, Mahamadou Issoufou, a été élu à l'unanimité pour une période d'un an. Remerciant l'Assemblée pour cet honneur, le président Akufo-Addo a assuré qu'il ferait de son mieux pour s'acquitter de ses fonctions. «Malgré les progrès considérables qui ont été accomplis depuis la création de la CéDéAO, je suis pleinement conscient des défis auxquels l'Afrique de l'Ouest est confrontée», a-t-il dit. L'organisation régionale est confronté, selon lui, à cinq défis, à savoir le terrorisme, la pandémie de COVID-19, l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine le 1er janvier 2021, la décision sur l'union monétaire au sein de l'espace CéDéAO et la consolidation de la gouvernance démocratique. Il a ainsi exhorté les chefs d'Etat de la sous-région à mettre en oeuvre des décisions régionales, telles que le programme de libéralisation du commerce de la CéDéAO et des valeurs communes de gouvernance. Lors de ce Sommet de Niamey, le premier à réunir physiquement les dirigeants ouest-africains depuis la survenue du coronavirus, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CéDéAO ont fait le point de la situation politique, sécuritaire et économique de la sous-région. Ils ont également examiné les rapports sur l'état de la Communauté, le plan d'action pour la sécurité régionale, le programme de coopération monétaire de la CéDéAO et la situation de Covid-19. Les dirigeants de la région ouest africaine ont également évoqué la crise malienne dans laquelle leur organisation s'est fortement impliquée, allant jusqu'à fixer un ultimatum aux chefs de la junte militaire pour accélérer la transition vers un retour à la légalité constitutionnelle.