Les transporteurs de voyageurs des villages d'Achallam, d'Aourir et de Moknéa sont en colère. En effet, depuis le 13 octobre dernier, rien ne va plus entre eux et les transporteurs des villages voisins. Une mésentente est à l'origine de cela et semble durer. Ces transporteurs pensent avoir été mis à l'écart, isolés par ceux des villages Aït Issad, Tabourt et du chef-lieu de la commune Ifigha. Ces transporteurs accusent ces derniers de tenir avec le président de l'APC de la commune des séances de travail nocturnes, voire clandestines. Et comme preuve appuyant leurs dires, ils citent le fait que des transporteurs de la région ont témoigné avoir vu ces transporteurs du village d'Aït Issad, du chef-lieu de commune et du village de Tabourt sortir du siège de l'APC durant la nuit du 26 janvier. Les protestataires disent qu'au lieu de calmer les choses et «d'essayer de trouver des solutions idoines aux problèmes, le président de l'APC cultive en somme les clivages». Aussi, ont-ils décidé de saisir les autorités et notamment le wali en lui demandant d'intervenir dans le sens du règlement de ce conflit. Le noeud gordien semble être un problème de stationnement des fourgons aménagés. Dans leur lettre au wali, les transporteurs lui demandent d'intervenir afin de régler le problème posé par le stationnement des fourgons. Ils affirment qu'au mépris des lois, les transporteurs de trois villages de la commune ont créé une station autre que celle affectée par l'APC d'Azazga. Et ce, avec l'arrière-pensée de monopoliser le transport vers cette destination. Et les transporteurs, qui se considèrent comme lésés par ces actes, disent que «cela pourrait hélas réveiller les rivalités entre villages».