Encore une fois, une autre sirène charriant un chant funeste digne de la «vaticination» de Cassandre. Il s'agit de Moncef Marzouki et son flagrant déni quant à la position de l'Algérie par rapport à la question du Sahara occidental. Cet ex-président de la Tunisie n'hésite pas à s'attaquer à l'Algérie chaque fois que l'occasion se présente en tissant des séries de balivernes et de délires portant ainsi un coup sévère au statut du président de la République dont il se prévalait. Le demi-résident, qui a été désigné lors de ce qu'il était appelé à cette époque de période de transition, s'est fourré dans des affaires internes de l'Algérie en montrant son positionnement éhonté aux côtés du Makhzen marocain. Ce quidam a déclaré à propos du Sahara occidental que «le régime algérien sur le déclin vend des illusions aux Sahraouis qu'il détient comme otages au service d'un choix politique fallacieux», a-t-il dit. Cette déclaration montre on ne peut mieux que ce sieur qui s'est retrouvé président de la Tunisie par inadvertance est clément, voire magnanime à l'égard du Makhzen et le Royaume chérifien. Mais le plus étonnant et hilarant dans cette déclaration de celui qui voulait redevenir président à nouveau en recourant à une alliance avec les islamistes de la Tunisie mais en vain, c'est que, à ses yeux, le Makhzen n'est pas sur le déclin et ne vend pas des illusions à son peuple. C'est dire qu'une élite politique qui est incarnée par ce clown politique en Tunisie a de quoi ne pas se lamenter et s'acharner contre toute chose susceptible d'apporter la contradiction contre les approches charlatanesques telles qu'elles sont présentées par le sinistre Marzouki. Dans l'éthique et les moeurs politiques, un ex-président est censé respecter le droit de réserve auquel il est astreint. Mais quand l'agenda est préétabli, on ne peut pas ne pas dire que ce Marzouki est à la solde du Makhzen et ceux qui régentent celui-ci de l'extérieur. Marzouki, qui est en perte de vitesse depuis qu'il a été rejeté par les Tunisiens lors de sa candidature à la présidence ne sait plus à quel saint se vouer pour se venger contre ceux qui ont freiné ses fantasmes et ses élucubrations politiques qui ont failli plonger la Tunisie dans une spirale infernale de crise et de violence. Voici une autre ineptie et vétille rapportée par un support médiatique pro-Makhzen qui s'intitule «Maroc-diplomatique» de la bouche de ce président raté en indiquant que «le régime algérien a commis un crime contre son propre peuple, qui s'est rebellé contre lui, envers l'Union maghrébine et envers les Sahraouis séquestrés à Tindouf depuis quatre décennies, dans des situations complexes, se questionnant sur les «illusions qu'il est en train de vendre», (sic). La haine s'exprime de la manière la plus abominable envers l'Algérie, on dirait que Marzouki n'a personne avec qui il doit régler ses comptes hormis le pays frère qui a prouvé maintes fois sa solidarité et son soutien au peuple tunisien frère dans des situations qui engageaient l'avenir de la Tunisie et de son existence en tant qu'Etat. Mais quand on constate que ses déclarations délirantes émanent des sites appartenant à la nébuleuse makhzénienne, on comprend les tenants et les aboutissants de ces attaques et de ces propos véhéments et indélicats de ce quidam à l'égard de l'Algérie. Cette stratégie consistant à s'attaquer à l'Algérie repose sur l'idée que le Makhzen doit tout faire pour ne pas permettre à l'Algérie de jouer un rôle prépondérant dans la région comme une force qui est en mesure d'apporter les solutions pacifiques dans le règlement des conflits en se référant à sa doctrine qui consiste à ne pas interférer dans les affaires intérieures des autres pays, mais aussi de son principe constant et inaliénable par rapport au processus de décolonisation comme c'est le cas du Sahara occidental que Marzouki dénie ce droit au peuple sahraoui qui fait face à la répression coloniale abjecte du Makhzen et ses suppôts là où ils se trouvent. Marzouki semble avoir perdu le Nord, il s'est embourbé dans une affaire qui le dépasse, mais apparemment il a dû être éberlué par ceux qui lui ont promis un éventuel retour aux commandes à la tête du pays en tant que président. Le prix de ces déclarations proférées par un demi-président pestiféré par les siens ne vaut que la somme des traîtrises et des lâchetés.