Dans l'optique de réaffirmer la volonté de l'Etat de poursuivre et d'accentuer ses actions pour acter un réel changement tant sur la scène politique, sociale et économique, que sur le plan international, le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, est longuement revenu, mercredi, sur le processus constitutionnel en cours et la nécessité de le renforcer par l'aboutissement à un consensus sur la gestion des affaires du pays. Un consensus tant recherché et longtemps compromis par les luttes intestines, et les conflits internes, alors qu'il représente la base sur laquelle devrait être bâti un front interne, en tant que rempart contre toutes les agressions. à ce sujet, Goudjil a souligné que «la politique menée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est à même d'enraciner et d'approfondir la véritable pratique démocratique, afin d'aboutir à un modèle de démocratie participative susceptible de permettre l'édification d'un front interne solide, capable d'annihiler les visées de tous ceux qui, de l'extérieur, tentent de porter atteinte à l'Algérie, à son peuple et à son armée». Mettant en avant l'impératif d'éradiquer les vraies causes qui ont conduit le pays au chaos, sous le règne de la «3issaba», et dont les conséquences ne sont autres que les nébuleuses parasites qui ont vu le jour et espéraient pouvoir s'établir dans une période marquée par une errance politique, et un vide qui leur a conféré l'opportunité d'exister. Une existence éphémère, qui s'est rapidement transformée en anarchie, dès lors que le processus constitutionnel a été lancé. Dans ce sens, Salah Goudjil évoque la nécessité d'«un front également capable de réduire à néant l'alliance, douteuse, de l'argent sale, ses parrains et les apprentis de la politique, en dehors du cadre réglementaire et de la légitimité, qui veut nuire à l'Algérie. Une alliance représentant, pour les ennemis de l'Algérie, un terreau fertile pour élaborer leurs complots visant sa déstabilisation». S'exprimant sur le dernier discours adressé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la nation, Goudjil l'a qualifié de «rassurant et porteur d'une feuille de route pour la prochaine étape, qui verra l'Algérie persévérer sur la voie de l'édification de la nouvelle République, à travers une oeuvre de réformes et de développement multidimensionnelle et à tous les niveaux, permettant le parachèvement de l'édifice institutionnel du pays et consolidant de la manière la plus effective qui soit, l'Etat de droit et la primauté de la loi». Une mise en valeur des actions gouvernementales, qui dénote l'importance et la détermination de l'Etat à surmonter la période difficile par laquelle passe le pays, et de transmettre un message d'espoir et d'assurance au peuple, notamment à travers la décision du président de la République relative au «choix du vaccin anti-Covid-19, et à son insistance sur l'entame de la campagne de vaccination dès le mois de janvier 2021, ce qui permettra de circonscrire la pandémie et ses implications», a considéré le bureau du Conseil de la nation. Par ailleurs, sur le plan international, il a réitéré «la position immuable et de principe de l'Algérie de soutien à la cause palestinienne, qui ne peut faire l'objet ni de chantage ni de marchandage». Un rappel nécessaire, particulièrement après les derniers développements géopolitiques dans la région, où la normalisation des relations entre le Maroc et l'entité sioniste est désormais consommée.