Rien ne semble entraver la mission accomplie, en qualité de médiateur de la République, par Karim Younès. De par la carrure de cette instance, il lance le défi non maculé de cette instance, en faisant part des desseins et des tâches du médiateur de la République. Il semble vouloir phagocyter toutes les sources du mal, en s'en remettant à la personne du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il n'en revient pas dans ses mises en garde en avertissant les instances exécutives à commencer par le pouvoir local jusqu'au pouvoir central, les avertissant contre toutes formes de «lenteurs» dans la prise en charge des doléances et autres requêtes reçues par le médiateur de la République et qui n'ont pas trouvé d'échos. Karim Younès ne semble pas badiner avec la mission qui lui a été confiée, en indiquant qu'«un rapport global détaillant toutes les circonstances est en phase d'élaboration», soulignant qu'«il sera remis au président de la République». Pour Karim Younès, s'exprimant à partir d'Oran, il s'agit des «lenteurs observées par l'administration quant à répondre aux requêtes présentées par les délégués de wilayas». Ne semblant pas non plus «dépenser vainement du temps», il fera part des fléaux contre lequel son instance s'est attelée en attaquant le mal à la racine. Il s'agit de la bureaucratie et des effets pervers de l'administration qui est, selon plus d'un observateur, «clochardisée» à telle enseigne que cette même administration est devenue ces dernières années, une «citadelle inexpugnable vu sa décrépitude et la déliquescence l'ayant frappée». Ainsi, le rapport de Karim Younès s'inscrit dans cette optique, en lançant les premiers jalons entrant dans le cadre du bannissement de la décrépitude sociale et redonner l'espoir et la confiance aux citoyens lambda, tout en prenant en charge leurs doléances. Le périple du médiateur de la République dans la partie Ouest du pays se veut être un plaidoyer tranchant et par le biais duquel Karim Younès a réitéré «les missions principales» de son instance. «La médiation de la République est instaurée aux fins d'en finir avec certaines pratiques négatives devenues tout aussi phénoménales, à tel point qu'elles sont transformées et ont terni l'image de l'administration», a-t-il reconnu jurant par tous les saints d'«en découdre vaille que vaille avec ce fléau». La même source indique à partir de l'Oranie que «le rôle du médiateur de la République est de venir à bout de la bureaucratie et autres pratiques et les dépassements lambda». Il a ajouté: «Fini la contrepartie», exigée par ces pseudos médiateurs qui s'interposent, insinuation faite à la lutte contre le phénomène de la corruption. «Ce phénomène a pris des proportions alarmantes dans la quasi-totalité des wilayas», a dévoilé le médiateur de la République, annonçant par-là même «ne pas lâcher du lest». «Nous utiliserons tous les moyens pour combattre ce fléau», a-t-il averti, annonçant à l'occasion que son instance a «été destinatrice de pas moins de 8050 requêtes parmi lesquelles plusieurs problèmes ont été résolus», annonçant par-là même, que l'instance abordera «ces questions dans une étude sociale devant évoquer le phénomène sous toutes ses facettes».