La commune de Sidi El Djillali située à 80 km au sud de la wilaya de Tlemcen est à vocation pastorale. Elle est surtout réputée pour ses champs d'oliviers. Dans le secteur de l'enseignement, la population attend la réalisation d'un CEM, les 2e et 3e paliers de l'enseignement sont actuellement pris en charge à Sebdou distante de 30 km. Certes, l'APC assure gratuitement le transport quotidien aux élèves, qui sont environ une centaine, mais cette navette quotidienne entre deux communes aussi éloignées est pleine de risques que les familles redoutent tous les jours. Le domaine de la santé est, quant à lui, limité à une seule AMS, équipée d'infrastructures de type rural. Un seul médecin, nouvellement recruté, assure la couverture sanitaire de toute la population. Un déficit est enregistré sur le plan des médicaments, notamment les vaccins antiscorpionique, on enregistre, pour le seul trimestre en cours, plus de 20 piqûres de scorpion, et six de vipère. En outre, la varicelle a fait son apparition durant le 2e trimestre de cette année scolaire. En matière de loisirs et de sports, malgré les appels des jeunes et des associations, le secteur est inexistant. Aucun stade communal, ni stade de proximité ou salle de sport n'existent. Les jeunes méritent un geste et la compréhension des responsables de ce secteur. La résorption de l'habitat précaire est engagée par l'APC qui a inscrit des programmes d'habitat rural ou évolutif. Dans le domaine de l'agriculture, qui est la source de fierté des habitants, une huilerie artisanale qui a été ouverte par un particulier et qui donne une production de 1000 litres/jour d'huile d'olive ; cette huilerie a son importance parce qu'elle permet l'insertion professionnelle d'une dizaine de jeunes. L'avenir de cette commune réside dans le secteur de l'agriculture avec toutes ses richesses, pour peu que les moyens soient mis à disposition et que l'aide technique soit assurée afin de relever le défi. Le miracle existe, témoigne cet agriculteur qui, avec beaucoup de courage, a réalisé par ses propres moyens l'irrigation de ses arbres. En dépit de toutes ces contraintes, les habitants de la commune continuent de travailler avec les moyens du bord en attendant des jours meilleurs. Reste que les autorités de la wilaya doivent prendre en considération leurs préoccupations dans les secteurs évoqués, notamment celui de l'éducation.