Dans une effervescence qui s'est installée au lendemain de la convocation du corps électoral, pour les élections législatives prévues le 12 juin prochain, plusieurs partis ont fait part, ce samedi, à partir des quatre coins du pays, de leurs positions d'adhésion au processus électoral. Mettant en avant l'impératif de préserver le pays des attaques et agressions internes et externes, les grands partis comme les nouvelles formations, ont exprimé leur souhait de voir ce rendez-vous électoral couronné de succès, à travers une participation massive. Dans ce sens, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a souligné depuis Djelfa, que «les prochaines élections législatives ouvriront de nouveaux horizons en favorisant les compétences et les jeunes. Elles ouvriront de nouveaux horizons en favorisant les jeunes compétences et c'est sur quoi mise le parti à travers le choix de personnes intègres dans les listes électorales». De son côté, le secrétaire général du parti du Front de Libération nationale (FLN) Abou El Fadl Baâdji a appelé, à partir de Ghardaïa, les partis politiques du pays à «l'élaboration d'une charte d'honneur pour une concurrence politique saine lors des prochaines législatives. Notre parti a déclenché une guerre radicale contre la corruption, le clientélisme et l'ensemble des fléaux sociaux pour permettre aux forces compétentes et honnêtes, notamment les jeunes, de militer au sein du parti qui reste l'âme de la nation algérienne». Il faut dire que pour ces deux formations qui trônaient sur l'ancienne Assemblée populaire nationale, l'opportunité qui se profile à travers ces élections est inespérée dans la mesure où elle peut leur permettre de faire peau neuve, à travers un rajeunissement inévitable de leurs listes électorales. Cela étant, les nouvelles dispositions du Code électoral, mettent toutes les formations sur le même pied d'égalité, et seule la compétence et la crédibilité des candidats feront la différence. Dans cet ordre d'idées, les nouvelles formations et les jeunes partis, jouiront d'une nouvelle distribution des cartes, notamment à travers l'annulation du fameux seuil de 4%, le système de tête de liste, pour confirmer leurs parcours, et leurs positions, sur la scène politique et au sein des représentations parlementaires. À cet effet, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, est longuement revenu à partir de Laghouat, sur l'importance du choix des candidats, précisant que «les listes électorales du parti Sawt Echaâb associeront les jeunes académiciens à la sagesse et à l'expérience de leurs aînés. Le temps est venu de libérer les esprits et de se défaire des idées négatives qui appellent à taxer de trahison toute action à laquelle appelle le pouvoir. Nous avons besoin d'un nouveau mode de gestion adapté aux attentes du citoyen et de travailler pour rétablir la confiance en réduisant l'écart entre l'administration et ce dernier et ce, par le choix de personnes appropriées qui prônent un discours franc et sincère». Dans le même sillage, le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a appelé depuis Batna les Algériens à l'union et au renforcement du front interne, soulignant l'importance de «contribuer efficacement à la réussite du rendez-vous électoral du 12 juin prochain. Nous devons conjuguer nos efforts et mettre la main dans la main pour préserver ce que nous ont laissé les chouhada et mettre en application la Déclaration du 1er novembre 1954 sur le terrain en faveur de l'Algérie pour laquelle nous oeuvrons afin qu'elle reste debout». C'est le même son de cloche qui émane de l'Algérie profonde. Que ce soient les grands ou les nouveaux partis, les positions se croisent inévitablement autour de la souveraineté du pays, que tous entrevoient à travers la réussite de ce rendez-vous électoral, qui sonnera le début d'une nouvelle ère foncièrement orientée vers l'égalité des chances et l'émergence des compétences. Par ailleurs, campant sur ses positions, le président du MSP, Abderrazak Makri a mis en exergue, à partir de Aïn Temouchent, les conditions favorables pour l'organisation des élections législatives, expliquant que «le climat politique dominant dans le pays actuellement, permet la tenue des élections législatives prochaines, en concordance avec les aspirations et la volonté du peuple. Il faut se ranger du côté de la volonté du peuple et laisser les élections se dérouler selon cette volonté. L'important est de rester ralliés autour de l'intérêt de la nation et dévoués à nos martyrs, tout en oeuvrant pour l'évolution et la prospérité de notre patrie».