Sa visite, ce week-end, a fait ressortir de graves entraves au développement. Inspectant les travaux de restauration des ksour de Boussemghoren et de Chellala, dont les taux de réalisation sont respectivement de 25 et 20%, M.Benflis a déclaré que la protection de ce patrimoine est un devoir de l'Etat. Ces sites constituent des potentialités pour un tourisme qui n'existe pas encore. En attendant, la wilaya a demandé une réévaluation à hauteur de 80.000.000 de DA pour un programme qui touche notamment les ksour de Ghassoul, Arbaouat et Brézina. A Brézina justement, le village perdu entre nulle part et un barrage flambant neuf, inauguré par Benflis, qui se situe sur l'oued Seggeur, devra prendre en charge toutes les crues du vaste bassin versant de cet oued (3.680 km²), assurer l'irrigation de 1.000 ha situés à 25 km au sud en aval et offrir une irrigation plus abondante de la palmeraie de Brézina. L'occasion s'est présentée notamment pour le Chef du gouvernement de faire le point sur les ravages de la désertification avec 1 million d'hectares de nappes alfatiques qui ont été «bouffées» par l'avancée du désert. Une véritable catastrophe qui a causé la dégradation des parcours et l'absence de régénération naturelle des plantes, l'émigration de la population vers les centres urbains et sa paupérisation.