À l'occasion du 8 mars dernier, nous avions présenté nos meilleurs voeux pour plus de 100 magistrates et avocates, y compris les retraitées. Au troisième jour de l'Aïd Esseghir 1442, nous le faisons pour les plus en vue, cette année! Pour commencer, notre sympathie va droit à Me Ouafia Sidhoum, la première femme «bâtonnière» du pays et d'Afrique? La période ramadhanesque a vu cette brave et dévouée avocate du bâtonnat de Bouira, qu'elle a façonné avec une très belle équipe, et partant de rien, la bâtonnière Sidhoum a construit, petit à petit et la région de Bouira en est témoin, la maison où les avocats pouvaient s'exprimer sans l'assistance du bâtonnat de Tizi Ouzou, qui a longtemps couvert Bouira! Ce temps est bel et bien révolu! Elle s'est déplacée, durant le jeûne, trois fois à Alger et une fois à Tipaza pour d'impressionnantes plaidoiries salvatrices, sans compter les tribunaux de Sour El Ghozlane, Lakhdharia et autres Bouira. Abdelhalim Bezaoucha, ex-commissaire d'Etat auprès du tribunal administratif de Bouira avait vu juste lorsqu'il affirmait, que «la bâtonnière était une femme de droit pur, pour la simple raison qu'elle savait s'adresser aux gens d'une manière cavalière!» Farida Slimani, la présidente du tribunal administratif d'Alger, avait à peine terminé le tri des candidatures des élections législatives prochaines, que la voilà, trempée dans l'ambiance de Ramadhan 1442! Un calvaire traversé, heureusement sans encombre, ni dégâts! Un clin d'oeil en direction de la grande et inusable magistrate, dame de «fer», Meriem Cherfi, la présidente de l'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance. Cette véritable institution qui entre dans sa sixième année d'existence, et qui effectue d'immenses efforts en direction de l'enfance abandonnée, humiliée, laissée à l'errance, souvent tailladée, connaÎt une avancée extraordinaire, avec le «réduit» mais, efficace effectif. Pendant le jeûne, toutes les journées, des réunions de coordinations, des sorties sur le terrain, des rencontres inopinées avec les magistrats des sections «mineurs», avaient meublé le temps imparti à cette grandiose oeuvre, qui n'est nullement conjoncturelle, mais au contraire, perpétuelle! Cet espace est à l'écoute des meneuses qui bossent pour l'intérêt général. Dounia zed Guellati, la vivifiante présidente du tribunal de Sidi M'hamed-Alger, a, elle, fait le plein, alors que d'autres collègues, terrassés par le manque de café du matin, ou de tabac, ont préféré jeter les armes des audiences, juste avant l'Aïd Esseghir 1442! Bravo, madame! De leur côté, Hadjer Benyezzar, Yamin Guerfi, Karima Megari, Meriem Derrar, Malika Djabali, Messaouda Karkar, Djamila Chabane, Sihem Béchiri, Fazia Gaceb, Nassima Oudainia et autres Fatima Chrief, ont dû se décarcasser pour passer le mois sacré sans encombre, car la compétence ne jeûne point durant le Ramadhan, comme le reste de l'année!