La jeunesse algérienne doit «se méfier des prêtres de chapelle, chantres de la fitna», rapporte le dernier numéro de la revue El Djeïch dans son éditorial. Lequel accuse ces propagateurs du chaos de «menacer notre pays, de répandre les rumeurs et de fabriquer des mensonges, car toutes leurs tentatives et tous leurs efforts sont au service d'agendas étrangers activant contre l'Algérie et son peuple», ajoutera-t-il, non sans avoir averti que toute tentative est vouée à un échec cuisant. Cette mise en garde formulée au lendemain de la célébration de la fête de l'Indépendance et de la Jeunesse témoigne de la vigilance des hommes et des femmes de l'ANP. Une vigilance d'autant plus importante que l'indépendance du pays a été acquise après une lutte sans merci contre l'occupant français, louant les sacrifices des martyrs depuis 132 années. Une liberté chèrement payée qui n'est pas le résultat du hasard, écrit l'éditorialiste qui a tenu à souligner que «la liberté et la sécurité dont jouit, aujourd'hui, l'Algérie ne sont ni une coïncidence ni un cadeau, mais le résultat d'immenses sacrifices et d'efforts gigantesques de générations successives, depuis l'Emir Abdelkader jusqu'à Ben Boulaïd et ses compagnons d'arme». Pour El Djeïch le «climat de sécurité et de stabilité ainsi que l'adhésion du peuple au projet d'édification de la Nouvelle Algérie n'est pas du goût de certains agitateurs et revanchards». L'auteur les cible directement en les rendant responsables des attaques contre «toutes les réalisations qui ont été faites à ce jour». Il prend comme témoignage les propos du président de la République, lors de son discours à la Nation, à l'occasion du 59e anniversaire de l'Indépendance et de la fête de la Jeunesse, «Le peuple algérien, qui a conforté sa marche triomphale par la référence du 1er Novembre, est en mesure de battre en brèche les intentions des courants suspects et leurs manoeuvres visant à attenter à la sécurité et à la stabilité du pays. Il est également déterminé à faire face, résolument et énergiquement, à tous ceux qui seraient tentés de s'attaquer à l'Algérie, forte par son peuple et son armée.» L'éditorialiste revient ensuite vers les défis de l'Armée nationale populaire qui s'est retrouvée, a-t-il attesté, «face à de multiples défis, dont le plus important fut l'édification d'un outil de défense développé, capable de défendre la Patrie et de contribuer, aux côtés des meilleurs enfants de la Nation, à la construction et à l'édification du jeune Etat algérien». Depuis lors, a-t-il insisté à dire: «Notre armée a poursuivi son parcours de développement avec détermination et fermeté.» Aussi bien, soutient-il, «dans le volet formation, toutes les unités de notre armée ont été renforcées cette année par l'apport d'une ressource humaine qualifiée dans toutes les armes, représentée par la sortie des différentes promotions des établissements de formation et d'enseignement». Pour ce qui a trait à la situation instable que traverse la région, l'auteur intervient pour souligner que «notre pays n'a eu de cesse et continue à soutenir tous les efforts et les initiatives internationaux visant la restauration de la sécurité et de la stabilité dans l'ensemble des pays du voisinage». Mais tout en exprimant un regret, l'éditorialiste constate « qu'il est encore des parties malintentionnées qui oeuvrent à aggraver la situation et qui tentent de discréditer l'Algérie et d'attenter à sa sécurité». D'où a-t-il rappelé les propos du général de corps d'armée qui a déclaré: «Nous adressons les plus fermes avertissements à tout esprit malade et assoiffé de pouvoir, nourrissant des velléités de porter atteinte à l'image et à la sécurité de l'Algérie, qu'ils sachent que la réponse sera dure et décisive.» Il juge que le combat de l'Algérie aujourd'hui est plus important que par le passé en indiquant que « la Nouvelle Algérie s'appuie sur la jeunesse qui est appelée à investir dans divers domaines, à exploiter ses compétences au service du développement de la patrie et de son unité, d'autant que le nouveau Parlement compte en son sein de jeunes énergies qui portent en elles tous les espoirs et les aspirations de la jeunesse». Enfin, conclut l'auteur « nous disons aux générations de l'Indépendance d'avoir pleinement conscience qu'aucun autre bonheur n'égale celui de jouir de la liberté et de la sécurité et tous les plaisirs de la vie ne sauraient s'y substituer».