La coordination nationale pourrait faire l'objet d'un retrait de confiance. Jusqu'à midi, 230 enseignants affiliés au Cnes ont signé une pétition pour confirmer leur adhésion à la grève devant durer jusqu'à aujourd'hui. C'est ce qui nous a été confié par la coordination de cette formation syndicale au niveau de la wilaya de Constantine. La même source a ajouté que le mouvement de protestation, observé hier et aujourd'hui devrait se prolonger toute la semaine, mais tout dépendra du nombre de signataires. Malgré que le mouvement a été déclaré illégal par la justice, qui a été saisie par le ministère de l'Enseignement supérieur, la grève a été donc maintenue. Ali Boukamra, coordinateur du Conseil national de l'enseignement supérieur, l'avait annoncé le 6 mai dernier. Cependant, on assiste à une forme de conflit entre partisans et opposants à la grève. Des sources dignes de foi, nous ont indiqué hier, que la coordination nationale pourrait faire l'objet d'un retrait de confiance, du fait, ont précisé les mêmes sources, que cette dernière, ne représente plus le Cnes, ceci dit, que les déclarations parviennent des opposants à la grève qui soulignent, qu'il n'était pas question de prendre les étudiants en otage, menacés déjà par l'année blanche, si le mouvement de protestation venait à être prolongé. Les partisans, qui ont répondu positivement à l'appel à la grève, persistent à dire que leur formation n'a jusque-là, reçu aucune invitation au dialogue et que le ministère semble ignorer volontairement les revendications des enseignants qui datent depuis 1998, et qui se résument essentiellement en l'augmentation des salaires, l'élaboration d'un statut particulier de l'enseignant, la démocratisation des affaires universitaires et le règlement du dossier des logements.