La séance coûte 6500 DA sans compter les frais de transport et de restauration. La wilaya de Bouira dispose d'un centre pour les insuffisants rénaux. Ce centre, bâti à l'intérieur du secteur sanitaire Mohamed-Boudiaf, dispose d'une station de traitement comprenant 24 postes. Le service, réalisé dans le cadre du programme présidentiel, a coûté à la Trésorerie publique 51 millions de dinars. Il a été prévu en remplacement de l'ancien service sis dans l'hôpital et qui ne répondait plus à la demande, surtout que l'ancien centre d'hémodialyse ouvert en 1996, contenait seule une station avec 8 postes. La nouvelle unité, prend en charge actuellement 109 malades alors que 13 personnes sont en liste d'attente. Dans le cadre du programme d'équipement 2006 inscrit au titre du programme de soutien à la croissance économique, le centre doit réceptionner 10 générateurs pour renforcer le parc actuel de 14 générateurs. L'avis d'appel d'offres national et international a paru dans la presse du 10 de ce mois. Dans le cadre du programme présidentiel pour les Hauts-Plateaux, la wilaya a eu l'accord de principe pour la réalisation d'un centre à Sour El Ghozlane, au sud de la wilaya. Le projet coûtera 65 millions de dinars. Toujours dans le souci de rapprocher les malades de ces lieux indispensables à leur existence, une étude d'opportunité et de faisabilité est en cours pour l'ouverture d'un centre à l'est de la wilaya plus précisément à M'Chedellah. Afin de soulager la liste d'attente, notamment pour les cas d'urgence, des dispositions sont prises pour passer à la 4e séance quotidienne en attendant l'acquisition d'autres génératrices. Cette disposition a fait récemment, le 9 mai dernier, l'objet d'une réunion DSP-associations et secteur sanitaire de Bouira pour donner des précisions aux malades sur sa mise en oeuvre. La séance coûte 6500 DA sans compter les frais de transport et de restauration. Afin de faciliter le déplacement des personnes atteintes, deux transporteurs dûment agréés et conventionnés avec la Cnas assurent le trajet de et vers le centre de Bouira. 1 néphrologue, 4 médecins généralistes, 24 paramédicaux, 6 agents de service et 1 technicien de maintenance assurent le fonctionnement de ce centre inauguré en 2003. A titre indicatif, cette unité vitale a dispensé 9593 séances. Les responsables en charge de cette unité déplorent le refus des malades de recourir à la dialyse péritonéal, une méthode, semble-t-il, moins coûteuse et moins accablante.