La daïra de Beni Bousaïd accuse d'énormes carences en matière de développement local, nécessitant la mise en oeuvre d'une planche de redressement pour redynamiser l'ensemble des secteurs. En effet, les projets déjà concrétisés au niveau de cette contrée se comptent sur les doigts d'une main, alors que les besoins de la population sont énormes. Ce retard est dû essentiellement au problème d'occupation des sols qui porte préjudice à la vocation agricole des terres environnantes, ce qui influe négativement sur les possibilités d'un développement adéquat du tissu urbain, particulièrement pour les deux grandes communes que comptent les daïras de Bab El Assa et Beni Bousaïd. Sur le plan financier, la commune de Beni Bousaïd dispose d'un atout non négligeable, à savoir, l'artisanat, un créneau prometteur pouvant renflouer les caisses de la collectivité locale, ainsi que le commerce. A l'heure actuelle, les responsables locaux attachent une importance particulière aux défaillances constatées sur le terrain. Des opérations préconisent de dégager tous les moyens nécessaires pour remédier à la situation. Quant à la seconde commune, son redressement financier dépend étroitement des subventions allouées par l'Etat, en l'absence de moyens générateurs de ressources. En outre, Beni Bousaïd connaît une nette insuffisance en ressources hydriques, la condamnant à un apport complémentaire depuis les communes avoisinantes.