Un adolescent palestinien blessé, la semaine dernière, par des tirs de l'armée sioniste lors de heurts à Ghaza est décédé des suites de ses blessures, a indiqué samedi le ministère palestinien de la Santé. Omar Hassan Abu Al-Nile, 12 ans, «a succombé à ses blessures», a rapporté le ministère dans un communiqué. Il avait été touché par des tirs de l'armée sioniste lors de heurts en marge d'une manifestation près de la barrière de séparation entre la bande de Ghaza et l'entité sioniste, a indiqué l'agence officielle palestinienne Wafa. Samedi dernier, une quarantaine de personnes avaient été blessées par des tirs israéliens, selon les autorités ghazaouies, parmi lesquelles un homme de 32 ans, qui est décédé, mercredi. Après les affrontements de samedi, l'entité sioniste a mené des raids aériens contre «quatre sites de fabrication d'armes et de stockage» du Hamas, au pouvoir à Ghaza. D'autres frappes, qui n'ont pas fait de victime, ont eu lieu, hier, après celles qui ont visé les habitations la veille et dans la nuit de lundi à mardi. De nouveaux affrontements ont eu lieu vendredi à la frontière entre Ghaza et l'Etat sioniste dont l'armée tire à balles réelles sur les manifestants désarmés. Depuis mars 2018, des rassemblements hebdomadaires ont lieu le long de la barrière de séparation, pour réclamer la fin du blocus imposé par l'Etat sioniste à Ghaza depuis près de 15 ans. Jeudi, l'Egypte a partiellement rouvert, après quelques jours de fermeture, le passage de Rafah à la frontière avec Ghaza. Par ailleurs, les autorités palestiniennes ont appelé la communauté internationale à faire pression sur les autorités d'occupation israéliennes pour qu'elles libèrent immédiatement la détenue palestinienne âgée de 25 ans, Anhar al-Deek, enceinte de neuf mois, selon des médias. Dans un communiqué relayé samedi par l'agence de presse palestinienne (WAFA), le Commissaire général aux relations internationales Rawhi Fattouh, a appelé la communauté internationale à «intervenir d'urgence et d'obliger Israël à la libérer, à suivre son état de santé, lui permettre d'accoucher hors de la prison et à mettre fin à ses souffrances ainsi que toutes les femmes détenues, en particulier celles présentant des soucis de santé». Il a souligné que la communauté internationale doit tenir Israël pour responsable de ses diverses formes de violence et de torture contre les prisonniers, et des violations de conventions internationales, en particulier les Troisième et Quatrième Conventions de Genève de 1949, la Convention de Vienne et la Conférence de La Haye de 1907, la Charte des Nations unies et les résolutions internationales de 1960. En outre, le responsable palestinien, a demandé aux autorités de l'occupation de répondre aux besoins humanitaires des détenues, de mettre un terme aux politiques de torture et d'oppression, de négligence médicale délibérée, d'abolir la détention administrative et de mettre fin à la politique d'isolement cellulaire, parmi autres droits garantis par le droit international et humanitaire. La prisonnière, Anhar Al-Deek, mère d'une petite fille, est originaire du village de Kafr Ni'ma, situé à l'ouest de Ramallah, devrait accoucher par césarienne pendant sa détention. Elle avait été arrêtée le 8 mars alors qu'elle était enceinte de trois mois et placée dans des conditions très difficiles sans aucune considération pour son état. Onze mères sur 40 prisonnières palestiniennes sont actuellement détenues pour leurs activités politiques.