Dans son dernier numéro paru hier, la Revue El Djeïch à mis en évidence «la force de frappe de l'Armée nationale populaire», étant une puissance stratégique régionale tout en rappelant la détermination du Haut Commandement à élever le niveau de préparation au combat» de toutes ses composantes et unité déployées à travers le territoire national, notamment aux frontières. Un rappel à l'égard du voisin de l'Ouest qui ne cesse de faire dans la provocation comptant sur ses alliés pour déstabiliser l'Algérie. A ce propos, l'éditorialiste ne manquera pas de rappeler que «le but de renforcer les facteurs de force», est de «permettre de défendre l'intérêt suprême de la Nation, protéger sa souveraineté nationale et réunir les conditions de sa sécurité». Aussi, la revue El Djeïch est revenue sur le dernier exercice tactique combiné «Radaâ 2021», supervisé dernièrement par le chef d'état-major de l'armée. Un exercice de taille qui «reflète la perspicacité de cette démarche qui traduit la ferme volonté de développer le corps de bataille et d'assurer la cohésion opérationnelle entre les différentes forces» et donc leur entière disponibilité à parer à toute urgence ou «menace de quelque qualité ou nature qu'elle fût». Cet exercice intervient au moment où «les graves actes d'hostilité et la campagne de propagande tendancieuse menée par le Makhzen contre l'Algérie et son armée, se poursuivent, «prenant même la forme d'une guerre déclarée sur les plateformes des médias sociaux, les chaînes de télévision», ajoute l'éditorialiste. Décrivant cette propagande comme étant une tentative vaine « d'ébranler notre pays (...) afin de créer un climat susceptible d'entraîner la déstabilisation de toute la région du Maghreb». Pour El Djeïch, ces hostilités interviennent en réaction à la ferme et position de principe de l'Algérie quant à la nécessité d'une solution juste à la question sahraouie, solution qui passe par la possibilité pour le peuple sahraoui d'exercer son droit légitime à l'autodétermination, à s'affranchir de l'occupation et à permettre ainsi à la dernière colonie d'Afrique de se libérer. Le Makhzen marocain, ajoute-t-il, «a naïvement cru qu'en multipliant les actes d'hostilité contre notre pays, ces derniers temps, cela finirait par l'amener à abandonner un des principes fondamentaux de sa politique étrangère. Rappelant les dernières déclarations du chef d'état-major de l'ANP lors de son déplacement à la 2e Région militaire, l'éditorialiste a soutenu que «tout le monde sait maintenant que le Makhzen s'est lourdement trompé en croyant que sa normalisation avec l'entité sioniste et son alliance avec elles, renverseraient totalement l'équilibre en sa faveur». Il atteste, notamment dans son écrit, pour rafraichir la mémoire du voisin hostile que «l'Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l'Algérie ne ferait pas l'objet d'attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force». Et de lui confirmer «que l'Algérie est une force de frappe ce qui ne constitue pas simplement des paroles destinées à la consommation médiatique ou de la poudre aux yeux, comme certaines parties hostiles à notre pays tentent de le vendre à l'opinion publique, mais c'est une réalité palpable, tant à l'intérieur, à travers la mise en oeuvre des premiers jalons de la nouvelle Algérie à tous les niveaux dans un climat de sécurité, que sur le plan extérieur, en ce sens que le retour en force de notre diplomatie sur la scène internationale et régionale a montré que notre pays fait face aux menaces contre lesquelles elle n'a eu de cesse de mettre en garde et d'alerter la communauté internationale». Oui, l'Algérie est une force de frappe de par ses principes immuables, ses positions fermes, ses décisions souveraines. A insisté l'auteur de l'éditorial