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Les Palestiniens au pied du mur
PROCHE ORIENT
Publié dans L'Expression le 29 - 05 - 2006

Le «dialogue national» se poursuivait hier entre les deux partis palestiniens dans la perspective de dépasser les divergences qui nuisent à la cause palestinienne.
En prenant l'initiative d'un «dialogue» national avec pour but de clarifier les objectifs que doivent atteindre les Palestiniens dans le court terme et notamment préciser les limites territoriales qui seront assignées à la résistance nationale, le président Abbas aura pris l'énorme risque de mettre face à leurs responsabilités historiques autant son parti le Fatah, que le mouvement islamiste Hamas, et sans doute quelque part Israël dans sa prise en charge unilatérale de certains aspects du dossier palestinien. Ainsi, après une longue période d'incertitude, le président de l'Autorité palestinienne donne l'impression de vouloir reprendre les choses en main en notifiant de nouvelles règles de conduite d'autant plus que la survie de l'Autorité autonome dépend aujourd'hui essentiellement de l'aide internationale. Cette vérité s'est encore vérifiée, et accentuée, depuis l'arrivée au pouvoir de Hamas suite à sa victoire aux législatives du 25 janvier dernier, et le gel international de l'aide financière directe aux Palestiniens. Il leur faut donc tenir compte des contingences existantes et faire avec afin de ne pas perdre de vue l'objectif primordial qui demeure l'érection de l'Etat palestinien indépendant sur les territoires occupés de la bande de Ghaza, de Cisjordanie avec El-Qods-Est pour capitale. C'est dans cette perspective de clarifier la donne politique que les deux principaux mouvements de résistance palestiniens, le Fatah et le Hamas, se retrou-vaient, hier, à Ramallah, autour d'Abou Mazen pour étudier l'ensemble des points soumis à l'ordre du jour de la réunion. Il est patent que le dialogue interpalestinien risque d'être long et ardu comme l'a montré l'échec de la rencontre de vendredi à Ghaza. Toutefois, autant le Fatah que le Hamas -qui constate les contraintes du pouvoir- sont conscients qu'ils n'ont pas d'autre alternative que de sortir avec un accord qui, outre de permettre à l'Autorité palestinienne de se dégager de la crise financière qui la secoue, donnera aux partenaires palestiniens de redimensionner la résistance nationale afin de la replacer dans le sens des objectifs à atteindre, assignés par le peuple palestinien. De fait, l'initiative du président Abbas, qui a donné dix jours au Hamas pour s'entendre avec le Fatah, tout en servant la cause palestinienne, permettra au mouvement islamiste de sauver la face sans revenir sur ses positions concernant Israël. Il s'agit en fait de tracer un programme politique qui redonnera à terme l'initiative aux Palestiniens dans le dossier qui les concerne au premier chef. Cependant, la réunion de Ramallah a pour inconvénient le fait que l'ensemble de la direction du Hamas -confinée à Ghaza car interdite de déplacement par Israël- ne pouvait pas assister aux débats autour du devenir de la résistance palestinienne. Ce qui amena certains responsables du Hamas à demander à ce que le «dialogue national» se tienne à Ghaza. Deux points, ou initiatives, considérés comme importants sont en discussion : les recommandations des prisonniers palestiniens (en Israël) d'une part et l'initiative de paix arabe (entérinée par le sommet arabe de Beyrouth de 2002) d'autre part. Le document des prisonniers suggère -c'est en fait une première dans le contexte de la résistance palestinienne- de limiter la résistance à Israël aux seuls territoires palestiniens occupés en 1967, ce qui mettrait la résistance en conformité avec les textes onusiens sur les droits des peuples à se défendre contre la colonisation et à leur droit à l'autodétermination. Cela implique, en fait, la fin des attentats en Israël. Le texte des détenus palestiniens conseille, par ailleurs, la mise sur pied d'un gouvernement palestinien d'union nationale composé de l'ensemble des forces politiques palestiniennes. Le second point remet à l'ordre du jour le document de Beyrouth “initiative arabe de paix” de 2002, par lequel les Etats arabes sont prêts à normaliser leurs relations avec Israël contre le retrait israélien et la création d'un Etat palestinien dans les territoires occupés en 1967. Initiative que le chef du gouvernement israélien de l'époque, Ariel Sharon, avait rejetée. L'enjeu, en fait, est de faire adhérer le Hamas à ce programme que le président Mahmoud Abbas se dit prêt, pour le faire adopter, à en appeler au peuple palestinien par l'organisation d'un référendum en vue d'entériner le document du «dialogue national» avec ou sans accord du Hamas. Cela donnera une plus grande liberté au président de l'Autorité autonome pour négocier avec Israël. Selon des sondages, le texte produit par les prisonniers a les faveurs de 80% des Palestiniens. Selon le député travailliste israélien Amy Ayalon, qui a rencontré des responsables palestiniens avec l'accord du Premier ministre et celui du chef des travaillistes, le ministre de la Défense Amir Peretz, «Abbas a pris un risque énorme avec cette initiative que nous devons suivre de près car elle est intéressante pour Israël» affirme par ailleurs «nous pourrions nous retrouver dans une situation où d'ici deux mois, Abbas aura un mandat pour négocier avec Israël un accord de paix», ce qui, dit-il «(...) pourrait porter un coup dur au concept israélien des actions unilatérales» En effet, Ehud Olmert a formé, rappelle-t-on, le mois dernier un gouvernement de coalition avec le parti travailliste sur une plate-forme basée essentiellement sur un plan de retrait partiel que le Premier ministre israélien compte appliquer avec ou sans l'accord des Palestiniens avec, semble-t-il, l'accord de Washington où M.Olmert à séjourné la semaine dernière.

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