Après s'être éclipsées pendant 10 années, les Journées cinématographiques méditerranéennes d'Annaba reviennent enfin. Lancées en 1986, avec une organisation perfectionnée, les Jcma sont devenues en 1988, un festival auquel participaient les plus grandes vedettes et réalisateurs du monde cinématographique, dont Izat El Allaïli, Nour El Chérif, Leïla Allaoui, et le grand réalisateur, Youcef Chahine, d'Egypte, ainsi que Douraïd Laham et Mouna Wassif, de Syrie. Cette manifestation avait boosté le prestige d'Annaba, la coquette, ville touristique et capitale culturelle avec une telle manifestation. Malheureusement, la manif disparaîtra sous le règne des élus du parti dissous «FIS». A rappeler que la toute dernière parution de cette manifestation internationale remonte à 1997, où elle avait été organisée à la hâte, et sans aucune préparation, ce qui lui avait valu à l'époque, une vive critique, la qualifiant d'édition fiasco. L'écho de l'échec avait fait le tour du monde cinématographique, notamment la presse arabe qui avait, à l'époque rapporté les lacunes dans l'organisation, ainsi que l'absence de participants, mais avait tout de même justifié cela par des raisons sécuritaires que vivait le pays à l'époque. Aujourd'hui, bonne est la nouvelle de savoir que les Jcma ressuscitent d'un passé qui a failli faire oublier aux cinéphiles cet événement. Et avec la prise de décision par le wali d'Annaba de relancer les Journées cinématographiques méditerranéennes d'Annaba, un comité d'organisation a été installé, lundi au siège de la wilaya d'Annaba, et présidé par Brahim Ben Gayou, premier responsable de la wilaya, et d'autres membres dont Driss Boudiba, directeur de la culture à Annaba, ainsi que d'autres personnalités du monde cinématographique, en l'occurrence Djamel Marir. Selon les déclarations faites par certains membres du comité installé, les meilleures conditions seront réunies et tous les moyens humains et financiers seront déployés afin de réussir les Jcma, qui vont avoir lieu en 2007.