Et ça repart avec une nouvelle aventure pour le Brésil qui n'est autre, que le tenant du titre et le plus grand favori. En effet, la Seleçao occupe incontestablement la tête de la liste des grands favoris de l'avis même des 31 participants, y compris l'Argentine, la France, l'Allemagne, l'Italie et autres. Qui oserait d'ailleurs prétendre le contraire. C'est presque inscrit dans les gènes de la Coupe du monde. Non pas une fatalité, mais souvent la promesse d'un football festif. Car les héritiers du Roi Pelé n'ont toujours pas leurs pareils pour donner au jeu sa magie, sa folie ludique, son sens unique de la fête et de la joie de jouer. Et cette fois il ne débarque pas avec une star mais, au moins, un quatuor Ronaldinho-Ronaldo-Kaka-Adriano qui va faire chanter la balle. Ajoutez à ce quatuor, une pléiade de joueurs talentueux, à commencer par Roberto Carlos, Cafû, Zi Roberto, Emerson, Juninho, Cicinho, Cris et j'en passe. Bref, un effectif, qui peut facilement prétendre à un sixième titre mondial. Malgré toutes ces données, le sélectionneur Carlos Alberto Parreira mesure parfaitement les enjeux de ces entrées en matière, réputées très compliquées quelque soit l'adversaire. Cette fois, le hasard lui propose une équipe de qualité, ce qui ne simplifie pas la tâche. En effet, avec son mélange d'expérience et de jeunesse, la Croatie n'est pas à prendre à la légère. D'autant qu'elle peut s'appuyer sur des joueurs tels que Igor Tudor, Dado Prso, les frères Robert et Niko Kovac, ou le latéral droit Darijo Srna, auteur de cinq buts en éliminatoires. Brésiliens et Croates n'ont croisé le fer qu'une seule fois depuis que le pays a quitté la Yougoslavie, en 1991. Lors de cette rencontre amicale organisée en août 2005 à Split (Croatie), les deux équipes s'étaient séparées sur un score nul de 1-1. En revanche, la Yougoslavie a toujours été l'un des adversaires traditionnels du Brésil sur la scène mondiale, leur premier affrontement remontant à 1930, lors de l'édition inaugurale uruguayenne. Les Auriverdes s'étaient alors inclinés sur le score de 2-1, avant de prendre leur revanche vingt ans plus tard (2-0). Les deux rencontres suivantes, de Suisse 1954 et d'Allemagne 1974, n'ont pas connu de vainqueur. Bref, le public berlinois peut s'attendre à un superbe spectacle. Il convient de signaler enfin, que le coup d'envoi de ce match sera donné à partir de 20h00 (heure algérienne).