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Lorsqu'une maladie peut en guérir une autre
Tizi Ouzou
Publié dans L'Expression le 22 - 03 - 2022

Pour un paradoxe, c'en est vraiment un. La pandémie a guéri des maladies. Le confinement a contraint de nombreuses personnes à aller à la campagne pour passer le temps. Finalement, en s'éloignant du stress des grandes villes et de la vie professionnelle, bon nombre de personnes ont constaté que leurs maladies, essentiellement celles engendrées par le stress, sont guéries.
Aujourd'hui, la plantation des arbres devient de jour en jour une tendance, à travers les communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Des jeunes et des moins jeunes consacrent de plus en plus de temps aux travaux des champs. Questionnés, nombreux sont ceux qui affirment passer de plus en plus de temps dans les champs à cultiver des petits potagers et à planter des arbres. Une disposition qui se confirme dans les magasins de vente de produits agricoles qui, eux également, deviennent de plus en plus nombreux grâce à cette nouvelle occupation.
Une virée dans certaines communes et des discussions avec des citoyens lambda révèlent, en effet, une généralisation de ce phénomène. En fait, beaucoup avouent, toutefois, que la découverte de ce hobby remonte au premier confinement de l'année 2020 engendré par la pandémie de la Covid-19. À quelque chose malheur est bon. Cette trêve de travail et de sortie n'a pas été sans bénéfice dans les campagnes. Bien au contraire. Ainsi, pour comprendre l'origine de ce retour à la terre, écoutons les personnes concernées nous expliquer.
«Depuis ma tendre enfance, je n'ai jamais touché à une pioche. J'habite loin du village, à Alger exactement. Mais avec le confinement, j'ai été invité par un cousin habitant mon village natal. Une fois sur les lieux, il m'a fait découvrir son passe-temps favori pendant les jours de confinement. Dans les champs, loin du bruit, le virus corona se fait oublier », affirme Karim, un jeune habitant la capitale et qui n'a jamais cessé de retourner dans son village, car lui aussi s'était mis à cultiver un jardin potager qu'il entretient chaque week-end.
En fait, le hobby n'est pas spécifique aux citadins mais également à de nombreux villageois dont la vie professionnelle est rythmée par des va-et-vient en ville. « J'ai découvert le jardinage durant le confinement. Depuis, je n'ai jamais arrêté de cultiver mon jardin » raconte un autre citoyen de Tadmaït. Aujourd'hui, ayant redécouvert les bienfaits du travail de la terre, beaucoup plantent des arbres fruitiers, des oliviers et élèvent même quelques bêtes, outre les poules pondeuses et les lapins. « Je plante toutes sortes d'arbres fruitiers dans les champs que j'ai abandonnés durant des décennies. Aujourd'hui, pour rien au monde je ne referai cette erreur. J'ai un champ plein de pommiers, de grenadiers et de figuiers. Chaque fois que j'y vais, je me demande où est-ce que j'ai dormi tout ce temps, loin de ce petit paradis», affirme Ahmed, un retraité de la formation professionnelle.
Lors de notre virée dans les magasins de vente de produits agricoles, nous avons découvert, enfin, qu'une maladie peut en guérir une autre, aussi paradoxal que cela puisse paraître. « C'est la période de la plantation. Mon magasin ne désemplit pas. Ces dernières années, c'est vraiment la tendance. Beaucoup de gens se remettent au travail des champs», affirme le propriétaire d'un magasin de vente de produits agricoles, à Tizi Ouzou. « Vous voulez que je vous dise, croyez-moi que retrouver mes champs m'a guéri d'une grave maladie que je soignais depuis deux décennies.
Depuis que j'ai planté des arbres dans mon champ, je n'ai pas cessé de venir passer le week-end au bord de la rivière et d'écouter les chants des oiseaux. Durant les week-ends, je ne bouge pas de mon champ, où j'entretiens mes oliviers et mes figuiers ».


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