Les militaires sont à la recherche d'un groupe terroriste, composé d'une vingtaine de criminels. Déployant d'importants moyens humains et matériels, les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste poursuivent leur opération de ratissage au niveau des maquis denses de la wilaya de Jijel. Depuis quelques semaines déjà, cette opération de grande envergure déclenchée sur la base de renseignements fournis par des habitants, n'a pas encore établi un bilan. Les militaires sont à la recherche d'un groupe terroriste, composé d'une vingtaine de criminels, affiliés à l'organisation du Gspc et activant au sein de katibet Aïbed Er Rahman. Il avait été dénoncé par des citoyens habitant les douars les plus reculés de la région, au niveau des maquis de Tahir. Selon des sources sécuritaires très bien informées, les terroristes redoutant un autre coup fatal après celui subi à Seddat, qui s'est soldé par l'élimination d'une quarantaine de criminels, tentent par tous les moyens de sortir du bouclage hermétique installé par les services de sécurité, s'étalant sur un périmètre de plusieurs km. Dans leur progression, les militaires assistés par des patriotes, vu leurs connaissances des maquis et des artificiers, ont réussi à désamorcer plusieurs bombes antipersonnel, et ont investi plusieurs caches, qui semblent avoir été abandonnées par leurs occupants. Des vivres ont pu être récupérées. Les mêmes sources ajoutent que l'encerclement du périmètre concerné par l'opération, très bien étudié, ne laisse aucune chance aux renégats ayant décliné l'offre de paix et de réconciliation nationale prônée par le chef de l'Etat. Les mêmes sources révèlent que des informations en leur possession indiquent que le groupe recherché, dénoncé par les habitants et lâché par ses groupes de soutien, n'a ni les moyens ni le nombre, pour mener des opérations terroristes. Cela dit, la lutte antiterroriste se poursuit dans certaines régions du pays, où les renégats tentent de s'implanter. C'est la raison qui motive les militaires d'intensifier les opérations, notamment à Skikda et en Kabylie ainsi qu'au centre et particulièrement à Boumerdès où le Gspc a trouvé refuge depuis quelque temps et où il semble que 200 terroristes occupent les maquis. Pour aboutir à un résultat positif, l'armée a déployé pour les besoins des opérations de gros moyens allant de l'artillerie lourde aux forces héliportées. Plusieurs mois après la promulgation de la loi sur la paix et la réconciliation nationale, l'ANP continue de traquer les terroristes. Les militaires, selon leur stratégie tracée, se scinde en groupe de 7 à 10 éléments pour traquer ces irréductibles, profitant d'une expérience riche en matière de lutte. Fortement armés et spécialement équipés, les services de sécurité opèrent sans relâche. Des commandos participent régulièrement à toutes les opérations. Ne craignant pas les groupes armés, mais plutôt les bombes artisanales dissimulées, ayant occasionné récemment à Jijel, Skikda, Boumerdès et Sidi Bel Abbès des graves blessures à plusieurs d'entre eux, les militaires décidés à nettoyer le pays ne lâchent pas prise.