Le volet social a pris la part du lion, dans les déclarations du président de la République au cours de l'entretien périodique accordé à la presse nationale, dont L'Expression. Une fois de plus, Abdelmadjid Tebboune a remis les pendules à l'heure concernant les supputations et les bruits de coulisses, concernant l'engagement social de l'Etat aux côtés des couches sociales défavorisées et vulnérables. Le chef de l'Etat a rappelé dans ce cadre la poursuite des efforts et des actions en faveur de l'amélioration des conditions et niveau de vie des citoyens. Une priorité dans l'action du gouvernement conformément aux engagements politiques et électoraux du président de la République. L'annonce de la revalorisation des salaires des travailleurs et l'allocation chômage, qui interviendront à partir du mois de janvier 2023, aura un impact certain au sein de la plupart des Algériens. Du fait d'une inflation en relation avec les fluctuations mondiales pour maintes raisons, les portefeuilles des Algériens auront subi une érosion progressive ces dernières années. Le chef de l'Etat n'a pas manqué de rappeler les mesures ayant trait à l'amélioration du pouvoir d'achat, à travers les allégements et suppressions fiscaux sur des salaires, ainsi que la revalorisation du point indiciaire et des pensions de retraite. Sans oublier la mise à profit de l'allocation chômage au profit des jeunes. Année économique par excellence, l'année 2022 sera aussi celle du social puisque les dividendes d'une perspective économique reluisante se répercuteront, à coup sûr, sur le niveau de vie des Algériens. L'année 2021 s'est achevée avec une note d'optimisme grâce au dégel de 680 projets d'investissements, qui ont généré 39 342 emplois. L'année 2022 s'annonce également prometteuse avec la poursuite de ce processus de relance de plus de 800 projets d'investissements à l'arrêt, qui devra générer également, en ce début d'année pas moins de 52 000 postes d'emplois supplémentaires, fera remarquer le chef de l'Etat. L'année 2022 sera ainsi une année consacrée à la révision structurelle des dépenses, Tebboune ayant encore rappelé le caractère «irréversible des subventions sociales», à condition qu'elles visent ses véritables ayant-droits. À ce propos, le chef de l'Etat annoncera la mise en place, à la fin du mois de mai prochain d'une commission nationale chargée de la révision des subventions publiques. Afin d'asseoir un large consensus, et d'assurer davantage d'impact et d'efficacité, elle regroupera, outre les représentants des deux chambres du Parlement, les syndicats et les partis politiques, et sera même élargie aux forces vives de la nation, et à tous ceux dont l'avis pourrait profiter à enrichir les points de vues et faire aboutir des solutions pragmatiques. Consécutivement aux mesures entamées par l'Etat, en faveur de la protection du niveau de vie des citoyens, d'autres efforts devront être déployés pour assurer la disponibilité des produits de consommation de base et l'accentuation de la lutte contre la spéculation illicite.