Le parc communal de Bordj Ménaïel fait office de dépotoir de matières et produits hautement toxiques, à l'exemple de l'isopropane, acétate et notamment les huiles d'ascarel, qui s'avèrent cancérigènes. En tout cas, même si cet état des lieux ne semble pas émouvoir les autorités locales, en revanche nombreux sont les citoyens qui affirment la présence à l'intérieur du parc communal des huiles d'ascarel qui ont été récupérées des vieux transformateurs appartenant à la Sonelgaz et mises dans des fûts non sécurisés. Ces fûts auraient été entreposés dans l'enceinte du parc sis en pleine zone industrielle. Le danger encouru est réel d'autant plus qu'à quelques mètres de là, les habitants de la cité dite la Caper, s'alimentent en eau tirée des puits, et certains propriétaires de quelques petites unités industrielles pompent l'eau directement de la nappe souterraine. Néanmoins, interpellé, le directeur de l'environnement a saisi l'intérimaire du chef de daïra de Bordj Ménaïel.